Comment le séjour royal à Casablanca a sorti les responsables de la ville de leur torpeur

Des travaux d’entretien et d’embellissement jour et nuit. Des bâtiments officiels et des façades de grandes bâtisses sont entretenus et drapés des couleurs nationales. Il s’agit d’un branle-bas de combat pour mettre au point des projets qui traînent depuis des mois, assurer les passages qui y mènent et les routes qui les desservent.

C’est le constat dressé par le quotidien Assabah dans son édition du mardi 11 avril, au sujet des préparatifs à l’occasion de la visite du roi Mohammed VI dans la ville d’Errahma, dans la commune de Dar Bouâazza, pour inaugurer une structure de santé de proximité. La couleur est annoncée depuis «la route qui mène à la ville où les bouchons monstres ont disparu et la circulation est devenue fluide», fait remarquer le quotidien.

De même, poursuit le quotidien, «une ruelle a été réalisée en un temps record dans les parages de l’annexe administrative «Errahma II» où les travaux d’aménagement et de revêtement des trottoirs se poursuivaient même la nuit». Des responsables locaux, des élus et des sécuritaires sont à pied d’œuvre, supervisent le chantier même la nuit et des engins sont mobilisés pour que les sites soient prêts afin que la visite royale se déroule dans les meilleures conditions, indiquent les sources du quotidien.

Et de souligner que «les habitants et les associations de la zone, qui attendent cette visite, souhaitent que les déplacements du roi se multiplient dans la région pour désenclaver Rahma I et la zone Ouled Ahmed, où les routes et les ruelles sont jonchées de nids de poules et de fosses dangereuses pour les automobilistes et les piétons».

Le souhait de la population est de «relancer cette zone par la route N° 3003 reliant Hay Hassani à El Jadida, et la route N° 3018 qui lie les complexes résidentiels de la zone d’Ouled Ahmed à la préfecture de Hay Hassani via l’axe de Lissasfa», ajoute le quotidien.