"Pour réunir les conditions appropriées d'une levée progressive de ces mesures, de la reprise des activités de tous les secteurs et du retour à la vie normale, j'invite à nouveau tous les citoyens à respecter davantage les mesures de confinement et les conditions sanitaires et préventives", a annoncé Saaïd Amzazi, ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et porte-parole du gouvernement, dans une déclaration à la MAP.
Le ministre a indiqué que dans le cadre de l'approche progressive adoptée dans la mise en œuvre de ce plan, les comités de veille et de suivi mis en place au niveau de chaque préfecture et province, placés sous l'autorité des walis et des gouverneurs, procèderont à une évaluation hebdomadaire de la situation épidémiologique locale et à la prise des mesures nécessaires pour l'assouplissement des restrictions liées au confinement ou leur durcissement.
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Les résultats de cette évaluation permettront de reclasser les préfectures et provinces, soit dans la zone 1 au lieu de la zone 2, ou bien inversement, mais aussi de favoriser un plus grand assouplissement des mesures de confinement sanitaire et, en conséquence, la levée des restrictions sur bon nombre de services et d'activités.
"Une telle démarche nous permettra de passer à la deuxième phase marquée par l'ouverture du tourisme intérieur, l'autorisation de certains rassemblements avec un nombre de personnes limité, la reprise sous conditions d'activités culturelles et sportives et l'autorisation des déplacements inter-régions et inter-villes entre autres", a précisé Saaïd Amzazi.
Le ministre a en outre abordé les mesures adoptées dans les deux zones d'assouplissement, rappelant que pour la zone n°1, il est permis aux citoyens qui y résident, depuis le jeudi 11 juin dernier, de sortir sans avoir besoin d'une autorisation exceptionnelle de déplacement à l'intérieur du périmètre territorial de la préfecture ou de la province, et de circuler à l'intérieur de la région de résidence classée dans la zone 1 sans obligation d'avoir des autorisations à cet effet. Il a indiqué que ces citoyens devaient seulement montrer leur Carte nationale d'identité électronique (CNIE) et pouvaient accéder aux salons de coiffure et d'esthétique, lesquels sont tenus d’exploiter 50% de leur capacité d'accueil.
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Les citoyens résidant dans la zone 1 sont aussi autorisés à avoir accès aux espaces publics en plein air (parcs, jardins, lieux publics, effectuer dans l'espace public leur jogging, ou une marche à pied, etc..), et à reprendre leur activité sportive à titre individuel en plein air (bicyclette, skate, roller, etc.).
S'agissant de la zone d'assouplissement n°2, qui représente 87% des cas confirmés depuis le début de la pandémie, Saaïd Amzazi a affirmé qu'il était toujours nécessaire aux habitants de détenir une autorisation exceptionnelle de déplacement ou de sortie, en cas de nécessité, de jour comme de nuit, sachant que les horaires d'ouverture des commerces ont été prorogés jusqu'à 20 heures.