Depuis vendredi 20 mars, les Marocains observent les mesures de confinement dictées par la crise et imposées par les autorités. Il n’en reste pas moins que certaines personnes ont tenté de braver les consignes, rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du lundi 23 mars.
Mais, poursuit, le quotidien, les éléments de la DGSN sont là pour éviter les dérapages, dans ce contexte de lutte contre le coronavirus. C’est ainsi qu’une vingtaine de personnes ont été arrêtées, un peu partout dans le pays, pour leur implication présumée dans la diffusion et la distribution de fausses informations via les systèmes informatiques. De fausses informations pouvant porter atteinte à l'ordre public et provoquer la panique parmi les citoyens.
Après cette vague d’arrestations, les éléments de la police ont dû faire face à une toute nouvelle délinquance. Les services de la police judiciaire ont ainsi arrêté plusieurs personnes soupçonnées de copie et de vente de formulaires d’autorisation exceptionnelle de quitter le domicile, imposés dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. D’autres délinquants ont été arrêtés pour vente illégale de masques médicaux et de gants. D’autres encore ont été interpellés pour avoir entravé l'application des mesures publiques de prévention contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19). Tous ces individus ont été mis en garde à vue, en attendant d’être déférés devant le Parquet.
Certains individus ne se contentent d'ailleurs pas de braver les mesures sanitaires imposées par les autorités. C’est ainsi, écrit le quotidien, que les éléments de la sûreté nationale du district de Sidi Bernoussi à Casablanca ont arrêté, samedi après-midi, un individu âgé de 53 ans et soupçonné de possession de drogues, de commercialisation d'autorisations exceptionnelles de déplacement et de vente sans autorisation d'outils paramédicaux.
Pendant ce temps, la cellule centrale de suivi et de veille informatique pour la lutte contre les fake news liées à la pandémie est toujours à l’œuvre. Sa mission consiste, entre autres, à traquer de faux contenus numériques diffusés sur les réseaux sociaux et via les applications de messagerie instantanée.