L’Espagne s’apprête à fournir au Maroc, en cette fin d’année, des systèmes de vidéosurveillance avancés, dans le cadre de la coopération sécuritaire entre les deux pays.
Ce système vise à lutter contre l’immigration clandestine, le trafic de drogue et d’autres formes d’activités transfrontalières illégales, y compris le terrorisme et la traque des personnes recherchées ou en fuite, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 10 décembre.
Des sources officielles indiquent que le ministère espagnol de l’Intérieur fournira au Maroc 20 systèmes de vidéosurveillance d’une valeur de 4,12 millions d’euros.
Ce projet commun vise à soutenir le Royaume dans sa coopération étroite dans la lutte contre l’immigration clandestine et le trafic de drogue, en lui permettant de disposer, chaque année, de moyens et d’équipements logistiques appropriés.
Ces équipements sont financés en grande partie par les pays de l’Union européenne, qui bénéficient de l’action du Maroc dans la protection de leurs frontières.
Les contrats d’achat ont été signés le 20 octobre par le secrétaire d’État à la sécurité Rafael Perez, suite à un accord conclu au début du mois d’août dernier par le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska, dans le cadre des protocoles de coopération internationale de sécurité.
Le ministère de l’Intérieur espagnol a indiqué que cette «aide visait à renforcer les capacités matérielles des forces de police marocaines, et à améliorer la coopération dans la lutte contre le terrorisme, la traite d’êtres humains, le crime organisé, le trafic de drogue et d’autres formes de criminalité transfrontalière, qui constituent des menaces pour la sécurité intérieure et infranationale».
Le contrat d’achat de 20 systèmes de vidéosurveillance s’inscrit dans le cadre du plan de subventions stratégiques pour la période courant de 2024 à 2026, qui permet à l’Espagne d’acquérir et de fournir des équipements aux pays partenaires les liant avec des accords de coopération, rappelle Al Ahdath Al Maghribia.
Le Royaume du Maroc bénéficie d’une grande partie de cette subvention, en raison des efforts qu’il déploie dans la protection des frontières de l’Europe, en luttant contre la migration irrégulière et la criminalité transfrontalière.