Des présidents de communes devant la justice pour dilapidation de deniers publics

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Revue de presseKiosque360. Des présidents de communes comparaissent devant le tribunal chargé des crimes financiers pour malversations financières. La présidence du parquet général avait donné ses instructions pour que la justice statue sur les dossiers de dilapidation de deniers publics avant la fin de l’année.

Le 03/11/2020 à 20h23

Le parquet général a entamé des poursuites à l’encontre de plusieurs présidents de communes accusés de dilapidation de deniers publics et d’octroi de subventions à des associations fictives. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du mercredi 4 novembre, que trois présidents vont comparaître devant la Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Rabat. Ces élus sont impliqués dans des affaires diverses qui ont fait l’objet d’enquêtes judiciaires avant d’être déférés devant la justice par le procureur général du roi.

L’un des trois inculpés est poursuivi pour avoir accordé des subventions à des associations fictives, et ce à des fins électorales et politiciennes. Le deuxième président est soupçonné d’avoir conclu des transactions avec des entreprises sans appels d’offres, ni cahiers des charges. La date des enquêtes approfondies avec d’autres présidents de communes rurales soupçonnés de malversations financières a été programmée pour le mois courant. La présidence du parquet général avait, en effet, donné ses instructions pour statuer sur les dossiers de dilapidation des deniers publics avant la fin de l’année en cours.

Le quotidien Al Massae rapporte que les investigations ont duré des mois et ont été effectuées sur la base des rapports de la Cour des comptes, qui a relevé de graves dysfonctionnements dans la gestion des communes incriminées. Les magistrats ont pointé du doigt des lacunes dans le système de contrôle interne, la gestion des recettes et des biens communaux, les dépenses de carburant, l’octroi de subventions aux associations, ainsi que la gestion des ressources humaines et l’exécution des dépenses. 

Les investigations ont de même permis de découvrir que les responsables de ces communes ne disposaient pas de registres pour émarger les matières, les valeurs et les bons de commandes. Pis encore, les présidents de ces communes ne tenaient pas d’échéanciers des projets, dont ils ne consignaient ni l’état d’avancement, ni même les lieux de leur réalisation. Les investigations ont, par ailleurs, révélé que ces élus prenaient en charge des dépenses qui ne relèvent pas des prérogatives des communes, comme l’approvisionnement en carburant des véhicules appartenant à des agents d’autorité.

Par Hassan Benadad
Le 03/11/2020 à 20h23

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Il était temps de dénoncer ces ripoux, de les juger, de les emprisonner et de restituer l'argent volé.

Est-ce à dire que c'est un coup d'épée dans l'eau...la réponse est oui, tant que nous n'aurons pas de peine de prison ferme avec saisie des biens pour rembourser ce qui est dû. Et là encore le parti des chlahbiya n'a pas fait le job, l'ancien ministre de l'injustice avait félicité tous ceux qui avaient détourné de l'argent. Ces faits suffiront pour que l'on sache de qui je parle...pas de diffamation

Sincèrement je ne comprend pas le but du rédacteur de l'article, à quoi cela sert de parler dans le vague sans apporter des données vérifiables, ... qui nous dis que le journaliste, n'ayant pas de sujet à se mettre sous la dent, n'a pas inventé cette histoire .... Ssi Hassan Benhaddad donnez nous les noms , les communes incriminées, l'appartenance politique des bonhommes ... alors là vous aurez fait votre travail d'information , et moi comme lecteur et électeur je ferais attention la prochaine fois pour qui je voterais, c'est ça que l'on attend des journalistes. Sinon , pourquoi cet article.

Auquel cas les agents d autorites concernés doivent être entendus par la justice

Les enrichissements de présidents de communes devraient régulièrement attirer l 'attention de la justice ; Ainsi à Safi si l 'actuel Maire est devant la justice qu'en est il de celui qui l'a précédé? de medecin généraliste à sebt gzoula il est devenu trés riche propriétaire de cafés , hotel , villa et autres biens immobiliers sans parler de sa famille .et ceci au détriment de la ville . toujours est il que cet enrichissement tapageur n'est pas dû à un héritage ou à son salaire .

Voila une piste à intégrer dans la PLF 2021 pour alimenter le "Fond de Solidarité", que l'on appellerait plutôt "Fond de restitution des deniers publics". Cela ne suffit plus de les dénoncer, il faut récupérer tout ce qu'ils ont volé. Ce sont des sommes faramineuses, qui s'ils sont récupérés, pourraient constituer j'en suis sûr une somme considérable dans le budget de l'état. Et ce ne serait qu'un retour aux sources.

Mieux vaut tard que jamais !. Ces présidents de commune malhonnêtes et corrompus devront payer de leurs actes odieux et devront servir d'exemple à leurs confrères qui oseront reproduire leurs modèles. Personne n'est au dessus de la loi. J'espère sincèrement que ces accusations bien fondées donneront lieu à des jugements au même degré que les vols et les abus commis.

On attend aussi certains élus d'Agadir et région et des autres régions du Royaume.

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