Les parlementaires centraméricains sont furieux contre le Polisario et le font savoir. Dans un communiqué, rendu public le 26 mai, à l’issue de leur première réunion dans la capitale du royaume, ils ont exprimé à l’envie leur indignation contre le vol d’aides humanitaires par le Polisario, faisant part de leur étonnement que cette aide puisse être détournée, «alors que les femmes et les enfants restent vulnérables à la faim, sans ressources ni assistance médicale».
Dans un texte commun, intitulé «Déclaration de Rabat», et signé du nom du Forpel (Forum des présidents des Parlements d’Amérique centrale et des Caraïbes), -organisme où le Maroc est membre observateur-, ils ont appelé les femmes de leurs pays respectifs à se solidariser avec leurs consoeurs séquestrées dans les camps de Tindouf.
Par la même occasion, les participants à cette réunion, placée sous le thème «Faire entendre les voix de celles qui n’e ont pas», ont souligné la nécessité de faire front commun contre la traite des êtres humains, notant que cette pratique, héritée de la tristement célèbre époque de l’esclavage, est toujours en vigueur à Tindouf.
Ont pris part à cette réunion, des présidents des parlements du Guatemala, Belize, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, République dominicaine et du Mexique, en plus du Maroc, seul pays africain membre observateur de ce groupement parlementaire centraméricain.