Après les succès éclatants, l’an dernier, des Journées portes ouvertes (JPO) de la Sûreté nationale à Fès, c’est au tour d’Agadir (Souss-Massa) d’abriter cet important événement, qui débute ce jeudi 16 mai.
Il est certain que cette année encore, cette manifestation sera caractérisée par un engouement et une réussite identiques à la précédente édition, voire davantage, indique Al Ahdath Al Maghribia dans un billet à paraître ce jeudi 16 mai.
Cette certitude repose sur plusieurs facteurs, dont celui d’une relation étroite tissée depuis plusieurs années entre les Marocains et la Sûreté nationale.
Il s’agit, explique le quotidien, d’une «révolution tranquille et citoyenne qui a été menée à l’intérieur de cet appareil sur hautes instructions du Roi Mohammed VI, et de son exécution minutieuse et intelligente par les cadres de la DGSN, sous la conduite de son directeur général, Abdellatif Hammouchi».
La nature des relations entre les Marocains et la Sûreté nationale a changé, écrit Al Ahdath Al Maghribia, car cet appareil sécuritaire, qu’ils avaient craint lors des décennies précédentes, est en fait une institution à leur service, ses éléments n’ayant de cesse d’œuvrer au fait qu’ils vivent en paix, en sécurité et dans la sérénité.
C’est pour cet ensemble de raisons que les Marocains s’approprient les résultats de cette institution et n’hésitent pas à la défendre contre ceux qui ciblent le Maroc.
Ils le démontrent d’ailleurs à chaque fois, en se rendant toujours en nombre à l’ensemble des manifestations qu’organise la DGSN, tout particulièrement à ses Journées portes ouvertes, afin d’exprimer toute leur gratitude aux éléments de la police.
Assabah de ce jeudi 16 mai, qui traite du même thème, souligne que deux décennies après les attentats terroristes survenus le 16 mai 2004 à Casablanca, le Royaume a élaboré une stratégie globale et intégrée, pour lutter contre le terrorisme en adoptant une approche multiforme, à la fois religieuse, sécuritaire et sociétale.
Les résultats n’ont pas tardé à se concrétiser, au fil des ans, et l’ensemble de ce travail est reconnu par des éloges appuyés, reçus de chefs d’État et de hauts responsables de grands pays dans le monde, en raison des efforts exceptionnels que déploie le Royaume en ce qui concerne les questions sécuritaires.
Les coopérations et les coordinations se sont donc élargies, et incluent aujourd’hui différents pays d’Amérique, d’Afrique, d’Europe, du Moyen-Orient, ainsi que la Russie.
L’expérience marocaine, ainsi que le sérieux dont fait preuve le pôle DGSN-DGST dans la coopération et la coordination sécuritaires, ont d’ailleurs été couronnés, la semaine dernière, par une invitation adressée à son directeur, Abdellatif Hammouchi, pour participer aux cérémonies du bicentenaire de la création de la police espagnole.
Depuis sa nomination en 2015 par le Roi Mohammed VI à la tête de cette institution, Abdellatif Hammouchi a unifié les deux pôles qui constituent la Sûreté nationale (la Direction générale de la sûreté nationale -DGSN, et la Direction générale de la surveillance du territoire -DGST).
Le directeur de la DGSN-DGST a par la suite mis en œuvre différents plans sécuritaires, en menant une série de réformes juridiques, institutionnelles et à propos des droits de l’Homme, initiées après l’adoption de la constitution de 2011.
Année après année, écrit Assabah, «l’étoile de Abdellatif Hammouchi a brillé de mille feux», après l’adoption de la politique dite des «Mains blanches» et la réforme du statut des fonctionnaires de la police.
En moins de neuf ans, après l’unification des deux pôles de la DGSN et de la DGST, le Maroc est devenu un État respecté de différents pays du monde, grâce aux réussites enregistrées dans la lutte contre les crimes transfrontaliers et les actions préventives menées contre les différentes formes d’extrémisme et de terrorisme, de même qu’aux aides apportées à des pays amis, afin de lutter contre le crime organisé et le terrorisme dans les pays d’Europe.