La fermeté marocaine a payé. Et ce ne sont surtout pas ces images prises sur le chantier de Guerguerat et livrées en exclusivité à Le360 qui vont dire le contraire. Les travaux de terrassement, de bitumage et d’élargissement de la route reliant cette localité marocaine située au-delà du mur de défense et le nord de la Mauritanie ont été (presque) achevés. «Seulement un kilomètre et un seul sur les six reste à bitumer», dévoilent les sources de Le360, faisant valoir que l’objectif assigné à l’intervention marocaine au-delà du mur de défense a été largement atteint.
«La route de la paix», comme l’avait si bien souligné dernièrement au Conseil de sécurité l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, a bel et bien pris forme. Le Polisario, appuyé par Alger, a donc cru à tort pouvoir se mettre au travers de ce choix civilisé, après avoir envoyé un escadron de 32 éléments armés à la lisière de Guerguerat, à 120 mètres de la position des éléments de la gendarmerie royale marocaine, dans une tentative désespérée de stopper les travaux.
Circulez, rentrez, il n’en est rien. Le Maroc a non seulement réussi à réaliser la «route de la paix», sans avoir à tirer une seule balle. Il a en plus -et c’est désarmant-, réussi à battre en brèche cette grossière théorie des «territoires libérés» dont le Polisario, appuyé par Alger, n’a eu de cesse de ressasser sur tous les toits, considérant à tort et à travers comme "zone libérée" la région de Guerguerat, évacuée par les vaillantes Forces armées royales suite à la signature de l’accord de cessez-le-feu le 15 octobre 1991, mais devenue depuis infestée par les éléments armés du Polisario, qui en ont fait une plate tournante de toutes sortes de trafics (armes, drogues, voitures volées, cigarettes de contrebande...). En somme, une zone de non-droit à quelques encablures du mur de défense marocain.
Mais passons, car il y a un autre danger que le Maroc, grâce à l’excellent travail de son renseignement, vient de neutraliser. Des révélations faites à Le360 font état d’un plan préétabli par Alger et Nouakchott de faire de Guerguerat un couloir d’accès à Lagouira, dans la tentative désormais avortée de délocaliser une partie de la population de Tindouf vers cette ville marocaine frontalière de Nouadhibou en Mauritanie et donnant sur l’océan Atlantique.
Alger, qui a toujours rêvé de se ménager un accès à l’Atlantique, voit son projet crouler comme un château de sable! Il n’est pas étonnant de voir le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, se démener comme un forcené du côté de l’East River, à New York, qui abrite les travaux de la 71e session de l’Assemblée générale de l’ONU, allant jusqu’à reprocher au Conseil de sécurité un prétendu «laxisme» vis-à-vis du Maroc qualifié de «force d’occupation» !
Seulement voilà, monsieur Lamamra, le plus «marocophobe» des oligarques algériens, feint d’ignorer que le Conseil de sécurité n’est pas dupe de ce jeu de polichinelle auquel se livre Alger arguant que le dossier saharien n’est pour elle qu’une «question de principe» !
Un double jeu qui n’est un secret pour personne, y compris certains pays, en Afrique ou en Amérique Latine, qui pour des raisons que tout le monde connaît, continuent de prêter du crédit à cette imposture algéro-séparatiste.
Une imposture que la bataille de Guerguerat a mise à nue, démontrant, à qui veut bien voir, que le Maroc est bel et bien souverain sur cette région et que le repli des valeureuses Forces armées royales en 1991 était simplement tactique. La projection marocaine au-delà du mur de sécurité résonne ainsi comme un rappel à l’ordre. Attention, on ne badine avec la sécurité du Maroc. Encore moins avec son intégrité territoriale.