La semaine dernière, le Royaume a été élu à la présidence du Conseil des droits de l’Homme qui relève de l’ONU. Il a été élu à une majorité écrasante poursuivant ainsi sa lancée de 2023, année durant laquelle il a été élu à tous les postes auxquels il s’est porté candidat. Le Royaume, écrit le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du lundi 15 janvier, a pu ainsi occuper 46 sièges dans pas moins de 30 organisations internationales.
En effet, explique le quotidien, sur les 47 membres qui ont tous participé à l’élection du nouveau président du Conseil des droits de l’Homme, mercredi dernier à Genève, 30 pays ont voté pour le Maroc et seulement 17 pour le candidat rival, le représentant de l’Afrique du Sud.
Plus encore, l’Afrique a, pour ainsi dire, plébiscité le Royaume, puisque sur les 13 États représentés, dix ont voté pour lui. L’Algérie est la seule à avoir voté pour l’Afrique du Sud. Citant un communiqué publié à l’occasion par le ministère des Affaires étrangères, Al Akhbar souligne que l’élection du Maroc, pour la première fois de son histoire, à la présidence de ce prestigieux organe onusien, exprime une reconnaissance par la communauté internationale, de la clairvoyance de la vision du roi Mohammed VI en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme.
Le Maroc, poursuit le quotidien, a, effectivement, fait le choix irréversible de la consécration de l’Etat de droit et du respect des droits de l’Homme. Ce choix, inscrit dans la Constitution de 2011, se traduit par un élan continu de réformes visant, notamment, la consolidation de la démocratie, l’égalité entre les femmes et les hommes, la justice sociale et territoriale, l’effectivité des droits de l’Homme dans leur intégralité, la participation inclusive, et l’autonomisation des jeunes.
L’élection du Royaume, malgré la mobilisation de l’Algérie et de l’Afrique du Sud pour la contrer, est également révélatrice de la confiance et de la crédibilité qu’inspire l’action extérieure du Maroc en Afrique, sur la scène internationale et dans le système multilatéral. «Le Maroc, qui apporte une contribution reconnue au sein du CDH, se réjouit de la confiance ainsi placée en lui», souligne le quotidien.
Il y voit un signal fort émis par la communauté internationale en faveur de sa démarche constructive, et son leadership rassembleur sur des sujets clés comme ceux du dialogue interreligieux, de la tolérance et de la lutte contre la haine raciale, du droit à un environnement sain et durable, des droits des migrants et de l’impact des nouvelles technologies.
Selon le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, cité par Al Akhbar, «cette élection porteuse de nombreux messages, reflète le large soutien international à la candidature marocaine». Selon le ministre, 30 des 47 pays membres du CDH ont voté en faveur du Maroc, soit les deux tiers du total des membres, de différentes zones géographiques.
Cette élection a été saluée par plusieurs pays, note Al Akhbar. C’est le cas en outre des Etats-Unis qui s’engagent à renforcer la coopération bilatérale au service de la promotion des droits humains dans le monde.