La présidente de la Fondation Robert Kennedy revient à la charge et tacle à nouveau le Maroc sur de présumées «violations humanitaires» dans les provinces sahariennes du royaume. «Kerry Kennedy attaque le Maroc et appelle à nouveau Washington à élargir le mandat de la Minurso au contrôle des droits de l’Homme au Sahara», révèle Al Massae dans son édition de ce mardi 24 février.
«A l’approche de la réunion du Conseil de sécurité, 30 avril 2015, la présidente de la Fondation Kennedy a réitéré son appel à la communauté internationale pour élargir les attributions de la Minurso au monitoring des droits de l’Homme», dévoile ainsi le quotidien, en rapportant les «conclusions» du rapport dudit Centre au titre de l’année 2015.
Comme l’on pouvait s’y attendre, c’est un rapport à charge contre le Maroc. Son auteure, qui s’est illustrée à maintes reprises par sa partialité, a ressorti, dans son nouveau rapport, le même vieux couplet des «dangereuses violations des droits de l’Homme» dans le Sahara marocain, enregistrant, du haut de son imagination débordante, de prétendus «actes de torture lors des détentions» de soi-disant «militants sahraouis», «la dispersion par la force des manifestations pacifiques»… Bref, la même prose servie à toutes les sauces droits-de-l'hommistes.
Mais passons car, cette amie très intéressée de la cause séparatiste à la tête d’un lobby US payé par les pétrodollars algériens, n’a pas placé un seul mot au sujet des violations humanitaires, celles-là vraies, perpétrées dans le goulag de Tindouf par les mercenaires du Polisario, aujourd’hui au cœur d’un gros scandale après avoir été pointés par l'Office anti-fraude européen, avec leur protecteur algérien, pour avoir détourné l’aide humanitaire destinée à la population séquestrée.
Et ce n’est pas tout … Ce chevalier preux des causes chimériques n’a pas non plus eu un seul mot, dans son vieux/nouveau rapport, au sujet de l’affaire Mahjouba, séquestrée à l’été 2014 après un voyage improbable à Tindouf pour voir sa grand-mère et empêchée de retourner chez ses parents adoptifs à Valence, en Espagne. Dans ce pseudo rapport, pas un seul mot non plus sur la vague de répression perpétrée par les milices de Mohamed Abdelaziz contre des familles sahraouies dont le «tort», semble-t-il, est d’avoir simplement revendiqué la libération de leurs enfants du bagne de Dhaïbia, sans parler de ce tristement célèbre mouroir stalinien d’Errachid, à Tindouf.
Voyez, on pourrait allonger à l’infini ces pratiques d’un autre âge auxquelles le Polisario continue de se livrer impunément, avec la complicité criminelle du renseignement militaire algérien. Mais abrégeons, car la partialité de cette militante des droits de l’Homme à géométrie variable n’est plus à démontrer.