« Il existe des parties (Algérie, polisario) qui veulent transformer cette Minurso en une machine de guerre contre le Maroc sous le prétexte des droits de l’Homme, c’est inacceptable », a martelé El Yazghi.« Le Conseil de sécurité a tourné la page du référendum après avoir décidé d’encourager le dialogue en vue d’une solution politique consensuelle. Le cessez-le-feu, qui est toujours en vigueur, n’a pas besoin d’un contrôle dans le stade actuel. C’est pourquoi le Maroc est dans son droit d’exiger le départ de la Minurso».
A quoi sert le Minurso ?
« Le Maroc est dans son sahara, il est protégé par les murs. A quoi sert cette Minurso ? ». Pour l'ancien ministre d’Etat, le Maroc a «d’innombrables atouts en sa faveur. Le droit est à ses côtés. C'est pour cela qu’il doit agir de manière offensive et ne plus se positionner dans une stratégie défensive ».
A propos de l’Algérie, l’ancien leader socialiste a exprimé sa surprise à l’égard de la récente position du ministère algérien des Affaires étrangères qui a fixé trois conditions « infondées » pour normaliser les relations avec le royaume. Selon lui, « il y a deux courants à l’intérieur du système algérien, l’un opposé au Maroc et l’autre en notre faveur". El Yazghi a conclu en affirmant que "malgré la position algérienne sur la question du Sahara, nous devons continuer à entretenir des relations normales avec ce pays ».
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