La course aux élections a commencé. Encouragés par un quotient électoral basé sur le nombre des inscrits aux élections, plusieurs leaders de partis politiques se lancent dans l'arène des législatives, indique Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 14 juin.
Lors de son passage à l'émission Confidence de presse, le président du RNI, Aziz Akhannouch, a annoncé officiellement sa candidature aux prochaines élections. Il reste à définir la circonscription où il compte se présenter. Le choix se fera entre Agadir et Tiznit. Aziz Akhannouch est le troisième patron de parti politique à se présenter officiellement aux élections, après Nizar Baraka, le secrétaire général du parti de l'Istiqlal qui se présente à Larache, et Abdellatif Ouahbi
, secrétaire général du PAM, qui se présente à Taroudant.
Le journal ajoute qu'on ne sait pas encore si Saâd-Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD et actuel chef du gouvernement, va lui aussi se lancer dans la course aux législatives une nouvelle fois, comme lors des précédentes élections où il a gagné le siège parlementaire dans la circonscription de Mohammedia. C'est le cas également pour le patron de l'USFP, qui n'a pas encore annoncé sa présentation aux prochaines échéances législatives. Idem pour Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, et Mohand Laenser, leader du Mouvement Populaire.
Dans son analyse, Al Ahdath Al Maghribia
explique que, si certains leaders de partis ont été constants en se présentant dans la course électorale à chaque échéance, comme Akhannouch, El Othmani et
Ouahbi, d'autres se sont abstenus de peur de l'échec. C'est ce qui a poussé plusieurs d'entre eux à rester en retrait lors des législatives de 2016, qui avaient enregistré une bataille acharnée entre le PAM et le PJD. Il est très probable que, contrairement à 2016, plusieurs leaders de partis politiques tentent l'aventure en 2021, en quête de la légitimité des urnes.
Les regards sont tous tournés vers le secrétaire général du PJD. Même s'il n'y a pas encore d'informations officielles ou précises, il est attendu que Saâd-Eddine El Othmani se présente à nouveau aux élections, croit savoir le journal. Ce dernier explique, en effet, qu'il serait difficile au secrétaire général de ne pas se présenter aux élections, car il est le leader du parti pour lequel il mène campagne en vue d'une troisième législature. Par ailleurs, El Othmani cherche à arracher une victoire aux urnes, qui lui conférerait une légitimité pour rester à la tête du parti.