"Dans le cadre de l'évolution de la stratégie de Daech, l'Afrique est parmi les zones les plus ciblées", avec "des zones de vulnérabilité exploitées par la nébuleuse terroriste", a dit le ministre marocain. Il a appelé à une synergie entre les pays africains et la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, dont les directeurs politiques étaient réunis mardi à Skhirat, près de Rabat.
Hors Syrie, Irak et Afghanistan, le continent africain déplore le plus d'attentats et "le nombre des victimes est plus grand que sur le continent européen", a insisté Bourita au cours d'un point de presse avec Brett H. McGurk, l'envoyé spécial du président Donald Trump auprès de la coalition internationale.
La réunion régionale qui a réuni une cinquantaine de délégations, dont une vingtaine du continent africain, a notamment permis de "partager des informations pour lutter en réseau pour protéger les pays, empêcher les combattants terroristes de franchir les frontières, de trouver des financements et de contrer leur idéologie néfaste", a pour sa part dit Brett H. McGurk.
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Outre la nécessité de "partager les ressources et le savoir" face à la menace terroriste en Afrique, les discussions "très fructueuses" ont porté sur la nécessité de "finir le boulot en Syrie", notamment en développant des programmes de reconstruction.
La coalition va apporter 90 millions de dollars de contributions aux programmes de reconstruction en Syrie et en Irak, a précisé l'envoyé spécial du président Trump.
Cette rencontre qui a réuni un "groupe restreint de pays membres de la coalition", des pays africains et des organisations régionales était une première du genre, selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain. "Les pays africains ont beaucoup à apprendre de la coalition" mondiale contre Daech, formée en 2014 autour des Etats-Unis pour intervenir en Irak et en Syrie, a souligné Bourita.