En pleine crise, la maire de Rabat et ses adjoints s’offrent 14 voitures de luxe

Asmaa Rhlalou, maire de Rabat.

Revue de presseEn dépit de la crise et du cadrage de la tutelle appelant les collectivités territoriales à rationaliser les dépenses, la présidente de la commune urbaine de Rabat vient de conclure une transaction pour louer pas moins de 14 voitures de luxe. Les détails dans cette revue de presse tirée de «Média90».

Le 03/04/2023 à 18h39

Au moment où la crise donne des sueurs froides aux ménages marocains à cause de la flambée des prix, certains élus poussent le bouchon de la provocation plus loin, en étalant le luxe et de surcroît à la charge de la commune et du contribuable.

C’est le constat dressé sur la situation de la mairie de Rabat par le site d’informations «média90» dans une publication sous l’intitulé «en pleine crise, la maire de Rabat offre 13 voitures de luxe à ses adjoints».

Dans les détails, les sources du média électronique expliquent que la transaction effectuée par la maire de Rabat comprend 13 voitures de luxe de marque «Peugeot 508», dont le prix dépasse les 350.000 dirhams et une autre très luxueuse pour la présidente. Ce qui occasionne des dépenses faramineuses pour les finances de la commune urbaine de Rabat déjà lourdement endettée, souligne les sources de média90.

Et ce, en dépit de la circulaire adressée par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit aux walis et gouverneurs, leur rappelant que cette année 2023 intervient dans un contexte économique très difficile, ce qui place les collectivités territoriales devant des défis de rationalisation des dépenses de gestion et d’équipement. Mais, la maire de Rabat ne l’entendait pas de cette oreille.

Le marché de location des voitures, poursuit la même source, a suscité des réactions au sein de la mairie où des voix se sont élevées pour dénoncer cette dilapidation des deniers publics.

L’affaire de location des voitures est intervenue après moult critiques formulées à l’adresse de la présidente de la commune urbaine de Rabat, Asmae Ghlalou, quant à sa gestion de la chose locale dans la ville. «Elle avait déclaré que la mairie compte pas moins de 2300 fonctionnaires fantômes, sans prendre de décision pour combattre le phénomène», rappelle la même source, précisant que cette sortie n’était faite par la maire que dans le but de soigner son image.

Par Mohamed Younssi
Le 03/04/2023 à 18h39

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Ce n'est que la partie visible de l'iceberg. Si on fait un audit sérieux, on découvrira peut-être des trucs et des trucs. Et pourtant,on dit que les politiciennes sont honnêtes. MON OEIL.

Et c'est pour renflouer ses caisses et se permettre ce genre de débordements en temps de crise qu'elle veut imposer l'horodateur aux habitants de Rabat! La honte

Ils n'ont pas honte de leur HONTE ! Ces gens là se font élire pour leur intérêt par pour le bien pour le pays. On en voulait au PJD d'agir ainsi et on se rend compte que ceux ci font pareils. Pfff Pfff. Pourquoi ils ne choisissent pas les voitures locales ? Non ils choisissent le luxe.

Et c pour ça que nous payons des impôts ?!! Bientôt elle va nous facturer ses soins en institut de beauté !

Ceux qui traitaient le PJD de voleurs montrent enfin leur vrai visage et ils ne valent pas mieux! Le cynisme et la hogra affichées sans scrupule aux marocains modestes pendant ces temps de crise et en plein ramadan !

Une mesure exceptionnelle visant à la destitution de Madame la Maire de Rabat et de ses adjoints devrait sérieusement être envisagé par les autorités de tutelle. Ainsi qu'une saisine du Tribunal d'instance de Rabat pour chef d'accusation la dilapidation des deniers publics. Il s'agit de dilapidation de deniers publics qu'elle utilise pour confort personnel et qu'elle doit integralement rembourser au budget de fonctionnement de la ville de Rabat.

On pousse les corrompus vers les postes de responsabilité et ensuite on se lamente...

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