Flambée des prix: le MP d’Ouzzine s’attaque au gouvernement en proposant 10 mesures urgentes pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens

Mohamed Ouzzine, le secrétaire général du Mouvement Populaire.

Le 19/02/2023 à 19h11

VidéoLe Mouvement populaire (MP, opposition) s’en est pris violemment au gouvernement pour son «incapacité» à faire face à la cherté de la vie, en reprochant à l’Exécutif d’avoir laissé la situation se dégrader au profit du «désespoir».

Pour assainir la situation, le parti haraki a proposé à Aziz Akhannouch de mettre en œuvre immédiatement dix mesures, dont le plafonnement des prix, la réduction des taxes sur les hydrocarbures et le soutien direct aux couches démunies.

«Face à la hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité, les citoyens n’en peuvent plus, surtout lorsqu’un gouvernement reste passif et sans imagination», a affirmé samedi le secrétaire général du MP, Mohamed Ouzzine, à l’occasion de la tenue à Salé de la 13e édition de l’Université d’hiver du MP, issue de l’Académie Lahcen Lyoussi, du nom du père fondateur du parti haraki.

Devant une forte assistance acquise à la cause du MP, Mohamed Ouzzine s’est déchainé, durant presque une heure, contre la politique d’Aziz Akhannouch, une stratégie qui, selon lui, «a contribué à la dégradation du pouvoir d’achat des citoyens». «La majorité gouvernementale domine tout, le gouvernement, les villes et les conseils de régions, mais elle a échoué au point que les gens n’arrivent plus à cuisiner les couscous du vendredi tellement les prix des légumes sont chers», a martelé le nouveau patron du MP.

Le président des sages du MP, Mohand Laenser, ex-SG du parti, a abondé dans le même sens en estimant par ailleurs que la stratégie agricole Maroc Vert a été déviée de ses objectifs au détriment de la sécurité alimentaire.

Parmi les autres mesures préconisées à l’Exécutif figurent, selon Mohand Laenser et Addi Sbaï, membre du bureau politique, l’arrêt des exportations des légumes et des produits alimentaires, à l’exception de l’Afrique. «Nous devons continuer à approvisionner les marchés africains pour ne pas laisser la place vacante», a conclu Mohand Laenser.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 19/02/2023 à 19h11

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A martil il n'y a pas de baisse de prix significative la viande est toujours à 100 dirhams le kilo les prix des légumes et surtout Indispensables sont toujours au dessus du pouvoir d'achat des Marocains en l'occurrence les classes défavorisées le vendredi est la journée de la prière mais aussi selon la coutume du couscous des femmes ont acheté deux carottes deux tomates deux Navez avec une petite quantité de poulet 🐔 ou de viande

La banque centrale devrait logiquement engager des actions fortes pour réduire la dés-inflation et la décrue des prix. Notez que le TBB est toujours largement en dessous en de cette forte inflation. Le differentiel est toujour énorme.car comment mettre un TBB à 10/12% sans provoquer une recession et une crise foncière ? Pas evident pour la Bkam

Si on arrête d'exporter vers le reste du monde à part en Afrique, on devra tirer un trait sur 9 milliards d'euros de revenus !!! Je ne sais pas si ils sont conscients de ça, comment va-t-on financer l'importation de blé, de pétrole, de gaz, de médicaments... En Afrique le pouvoir d'achat est dérisoire, alors qu'en Europe, le Maroc pourra gagner beaucoup plus d'argent car le kilo de fruits ou légumes coûte 3 ou 4 euros.... Donc le MP dit n'importe quoi, il faut juste interdire aux intermédiaires de multiplier les prix par 5 , le produit doit aller directement du producteur au consommateur

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