«Pour faire face à la hausse vertigineuse des prix des hydrocarbures et d'autres produits, le MP et ses partenaires ont demandé au chef de l’Exécutif de mettre rapidement sur pied une commission nationale, à l’image de la commission interministérielle (Comité de veille économique, Ndlr.) qui avait si bien géré la période de la pandémie», a affirmé Driss Sentissi, chef du groupe haraki à la Chambre des représentants, dans une déclaration pour Le360.
Pour ce responsable, l’entrée en vigueur de cette commission est nécessaire au moment où le pouvoir d’achat des citoyens s’effritent. Le député a souligné que les objectifs de la commission nationale concerneront essentiellement le suivi, le contrôle et la recherche des solutions à la hausse des prix d’autres produits.
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«A l’instar des pays européens, nous souhaitons du gouvernement qu’il œuvre par exemple à réduire la TVA et la TIC sur les prix des carburants à la pompe, sachant que 40% de ces prix constituent des recettes fiscales pour l’Etat», a expliqué Driss Sentissi.
«La commission nationale, a-t-il poursuivi, ne jouera pas une mission similaire et parallèle à celle que joue la caisse de compensation et le Conseil de la concurrence». Il s’agira, selon le chef du groupe parlementaire du MP, d’une entité ayant pour mission de proposer notamment des remèdes afin de juguler les incessantes augmentations des prix que subissent les citoyens dans tous les domaines».