Français du Maroc: Karim Ben Cheikh conserve son siège à l’Assemblée nationale après sa victoire aux législatives

Karim Ben Cheikh, député du Nouveau Front populaire à la 9ème circonscription des Français de l'étranger, lors d'une rencontre à l'Institut français de Casablanca, le 1er juillet 2024. (A. Gadrouz / Le360)

Sans surprise, le candidat du Nouveau Front populaire, Karim Ben Cheikh, est arrivé largement en tête du second tour avec 74,71% des voix, devant Samira Djouadi, candidate du camp présidentiel (25,29%), dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger, qui couvre 16 pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, dont le Maroc.

Le 08/07/2024 à 13h25

Karim Ben Cheikh, membre de la France insoumise (LFI) et candidat du Nouveau Front populaire, conserve son siège à l’Assemblée nationale française en remportant le second tour des élections législatives, le dimanche 7 juillet, dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger, qui couvre 16 pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, dont le Maroc.

Avec 74,71% des voix, il devance largement Samira Djouadi, candidate du camp macroniste rassemblé sous l’étendard Ensemble pour la république, avec 25,29%. Karim Ben Cheikh était arrivé en tête au premier tour avec 51,57% des voix (contre 15,70% pour Mme Djouadi), mais n’ayant pas obtenu un minimum de 25% de l’ensemble des inscrits sur les listes électorales, il a dû, comme la loi française le stipule, passer par un second tour.

Alors que le taux de participation a atteint 66,7% à l’échelle de la France métropolitaine, soit le plus haut niveau enregistré lors d’un second tour depuis 1997, la 9ème circonscription des Français de l’étranger a enregistré quant à elle une faible participation, limitée à 28%, soit le même niveau observé lors du premier tour.

À la surprise générale, le Nouveau Front populaire est arrivé en tête des élections législatives de 2024, totalisant 194 sièges en regroupant les 12 élus divers gauche. La coalition de gauche est suivie du camp présidentiel, auparavant en majorité relative au sein de l’Assemblée nationale (avant sa dissolution), qui a récolté 163 sièges.

Le parti d’extrême droite le Rassemblement national (RN) et ses alliés, donnés grands favoris pour ces élections, ont dû finalement se contenter de 143 sièges. Enfin, les membres du parti de la droite traditionnelle Les Républicains qui ont refusé de faire alliance avec le RN sont arrivés en 4ème position avec 66 sièges.

Par Ayoub Khattabi
Le 08/07/2024 à 13h25