Une fois le projet de loi de finances au titre de l’exercice 2025 approuvé, les projecteurs se braqueront sur les pouvoirs des secrétaires d’Etat nouvellement désignés.
À ce propos, «la crainte de désaccords, voire de guerre des prérogatives, plane sur l’appareil gouvernemental, même si tous les secrétaires d’Etat fraîchement nommés sont issus des partis politiques composant la majorité gouvernementale», estime le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 26 et 27 octobre.
Dans ce sillage, indique le quotidien, «des sources au Parti authenticité et modernité écartent l’éventualité de la délégation du secteur de l’emploi par par Younes Sekkouri, ministre tutelle, à Hicham Sabiry».
Même scénario pour le secteur de l’Habitat que la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri, ne déléguera pas entièrement à Adib Benbrahim. Elle ne lui confiera sans doute pas non plus la gestion du Fonds de solidarité habitat et intégration urbaine, font remarquer les mêmes sources.
Au parti de l’Istiqlal, poursuit Assabah, les mêmes interrogations sont soulevées autour des prérogatives qui seront accordées par la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Naima Ben Yahia, au secrétaire d’Etat, Abdeljebbar Rachidi, chargé de l’Insertion sociale.
Cette compétition rappelle les guerres des prérogatives qui avaient éclaté dans le gouvernement Youssoufi entre les secrétaires d’Etat Hammou Oualli et Mohamed Said Saâdi, nommés auprès de Khalid Alioua et surtout le bras de fer entre Charafat Afilal et Abdelkader Amara au sein du gouvernement El Othmani.