C’est qu’on pourrait appeler du déjà-vu. A chaque fois que le Maroc et l’Union européenne s’apprête à ouvrir les discussions autour d’un sujet «chaud», le Parlement européen, mené par un lobby hostile au Royaume, refait des siennes.
L’institution vient à nouveau de voter un rapport contenant des accusations fallacieuses à l’encontre du Maroc, et ce, à la veille de l’ouverture des discussions tant attendues dans plusieurs pays européens sur le sort de l’accord de pêche.
Ce lundi 17 juillet, Assabah écrit que le Parlement européen persiste et signe dans sa volonté de rendre tendues les relations entre le Maroc et l’Union européenne.
Cette fois-ci, le Parlement européen a profité de la présentation par une commission spéciale d’un rapport sur les interférences étrangères au sein du Parlement européen, pour voter à la majorité un contenu clairement hostile au Royaume. Ce document, préparé par des représentants de plusieurs partis, accuse le Maroc d’être impliqué dans le scandale des implications étrangères dans les affaires de cette institution.
Il ne s’agit pas de la première fois que le Parlement européen agit de la sorte.
Comme le rappelle le journal, les présidents de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers avaient déjà interpellé la présidente du Parlement européen sur des positions orientées incluses dans le projet de rapport sur l’interférence étrangère en son sein, et qui nuisent injustement au Maroc.
Les deux représentants parlementaires avaient ainsi fait remarquer que ce projet de rapport, finalement adopté jeudi dernier, inclut des recommandations résolument hostiles au royaume, et qui ne pourrait que nuire à l’évolution positive de la relation entre le Parlement marocain et le Parlement européen.
Par ailleurs, dans leurs lettres à la responsable européenne, les présidents de la Chambre des représentants et de la chambre des Conseillers ont également fait remarquer que les actes et les faits parvenant de l’institution européenne vont à l’encontre des déclarations faisant l’éloge de la qualité du partenariat entre le royaume et l’UE. Au contraire, ils vont dans le sens d’une attaque préparée et qui n’est basée sur aucun fondement contre le royaume.
Interpellé sur le sujet, l’activiste Naoufel Bouamri déclare à Assabah que le vote sur ce rapport démontre une grave contradiction, dans le sens où il acte que le Parlement européen n’a finalement jamais été l’institution démocratique qu’il prétendait.
Il démontre aussi certaines pratiques consistant à faire pression et exercer un chantage sur certains pays, en les montrant du doigt alors qu’il ne parvient pas à prouver les faits qu’il leur attribue.
Le même spécialiste fait aussi remarquer que le Parlement européen continue encore à porter des accusations envers le Royaume, sans qu’il ne parvienne à aucun moment à apporter les preuves nécessaires.
En d’autres termes, le vote sur ce nouveau rapport hostile au Maroc nuit plus à l’image de l’institution européenne, en prouvant qu’elle est capable de voter des rapports qui ne sont basés sur aucun fondement «démocratique».