«Il faut axer dès maintenant les efforts pour évincer de l’UA cette entité fantoche», a affirmé le politologue Moussaoui Ajlaoui dans un entretien avec Le360, déplorant la présence humiliante du chef Brahim Ghali qui a accédé au territoire belge muni d’un passeport algérien. «La présence monstrueuse de cet homme a été ignorée par tous les chefs des délégations européennes et africaines qui étaient l’hôte de ce sommet. Le protocole de l’UE ne lui a accordé aucune importance», a insisté cet expert en géostratégie du continent africain.
En effet, dans un précédent article, Le360 a qualifié de «monstrueuse exception à la règle» la présence de ce personnage qui est arrivé mercredi 16 février 2022, à Bruxelles à bord d’un avion présidentiel algérien pour s’afficher au sommet UE-UA. Il a accédé au territoire belge avec un passeport algérien.
Ce soi-disant président d’un Etat membre de l’UA est une anomalie à Bruxelles, qui a gêné, au premier ressort, ses géniteurs de l’armée algérienne. Sa participation s’est arrêtée nette à ce niveau ridicule.
Lire aussi : Sommet UE-UA: la présence du chef des séparatistes à Bruxelles, une monstrueuse exception à la règle
Feu le roi Hassan II, faut-il le rappeler, avait trouvé les mots justes pour décrire cette présence au sein de l’UA de l’entité fantoche, la qualifiant de «la plus grande escroquerie» du monde. Il s’agit bien d’une mascarade lorsque l’on sait qu’on est devant une république chimérique sans territoire, sans population, sans souveraineté, sans monnaie, sans reconnaissance internationale (ONU).
Seule une poignée de pays en Afrique, sur un total de 54, continue à reconnaître le polisario, une milice armée et financée par le régime militaire algérien, qui s’obstine à ignorer les propres intérêts de son peuple. Selon Moussaoui Ajlaoui, le temps est venu «de geler ou d’exclure cette entité de l’Union africaine».
Quant à la participation du Maroc au sommet UE-UA, il a estimé que la place du Royaume est très forte au sein de ce regroupement de 27 pays européens. Celui-ci a réitéré mercredi, à l’ouverture du sommet, de la manière la plus transparente, sa position inchangée concernant la question du Sahara, affirmant qu’aucun Etat de l’UE ne reconnaît la pseudo «rasd».