Jeunes et politique-Ep1. Fatima Zahra Sentissi, au service du MP et de son pays

Fatima Zahra Sentissi, membre du Bureau politique du Mouvement populaire.

Le 02/11/2023 à 19h01

VidéoAgée seulement de 30 ans, Fatima Zahra Sentissi est récemment devenue membre du Bureau politique du Mouvement populaire (MP, opposition). Elle se fixe comme objectif de servir son parti et son pays.

Première invitée de la nouvelle émission «Achabab wa Siassa» (Jeunes et politique) sur Le360, Fatima Zahra Sentissi, jeune doctorante, explique les raisons qui l’ont poussée à intégrer le Mouvement populaire (MP), un parti à obédience amazighe et rurale. Elle se décrit comme «une enfant du MP», où elle «a grandi et appris les bases de la politique» aux côtés de son père, Driss Sentissi, un des piliers du mouvement haraki.

Rappelant que «plus de 40% de la population vit dans le monde rural», elle exprime sa conviction que le MP a un rôle important à jouer sur l’échiquier politique national.

Interrogée sur le bilan du gouvernement que dirige Aziz Akhannouch, Fatima Zahra Sentissi, native de Rabat et de parents slaouis, est plus prudente, affirmant que les résultats jusqu’ici sont mitigés «entre des aspects négatifs et positifs». Néanmoins, souligne-t-elle, les réformes en cours devraient être «efficaces sur le terrain afin que la société ressente le rendement».

Evoquant le débat en cours sur la réforme du Code de la famille, notre interlocutrice estime que le mariage des mineures devrait être banni. Mais elle accorde des circonstances atténuantes aux familles rurales qui, parfois, sont poussées à marier leurs jeunes enfants pour des considérations sociales et matérielles.

La jeune cadre politique émet, d’autre part, le souhait de se représenter aux élections législatives. «En 2021, j’ai terminé seconde derrière mon père», député du MP de l’une des circonscriptions de Salé. Cette lauréate des universités américaine et canadienne a néanmoins omis de dire qu’Omar Sentissi est aussi le maire de la ville jumelle de Rabat.

La nouvelle émission mensuelle «Achabab wa Siassa» s’est fixé comme but de donner la parole à de jeunes cadres du paysage politique tout en vulgarisant leurs actions.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 02/11/2023 à 19h01

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Il était une fois un parti des Amazighs et du monde rural; à l’époque où feu Aherdane dirigeait le MP. Mais, depuis qu’un certain «political hack» est arrivé à contrôler le parti de manière dictatoriale, et ce pendant 35 ans, le MP s’est vite transformé en un clan mafieux parmi d’autres; et devint aussi monstrueusement tentaculaire. En effet, sous la direction de «Godfather Laensar», nombreux furent les truands qui rejoignirent les rangs du MP pour y «opérer» sous sa protection. Résultat? On s’est retrouvé avec un réseau de «Moubdiae (المبدعون)» qui ont bien «innové» dans leurs pratiques mafieuses; telles que l’abus de pouvoir, le détournement de fonds publics, faux et usage de faux et j’en passe. Quant à Mlle/Mme Sentissi, elle est loin de représenter qui que ce soit, à part son clan!

Je voudrais seulement rappeler à Mme Sentissi qu'en tant que citadine pur jus , elle est très très loin de connaître les réalités du monde rural. Peut-être, qu'elle en a entendu parler ou vu un beau documentaire sur Al oula !

0/800