Personne ne peut nier que cette politique est en train de donner des résultats probants, en témoignent les retraits de reconnaissance de la "rasd" de plus en plus importants, souligne le journal édité aux Iles Canaries dans une analyse publiée dans son numéro de vendredi.
Pour La Provincia, l’épisode de Guergarat est un exemple du succès de l’approche adoptée vis-à-vis de la question du Sahara par la diplomatie marocaine qui, convaincue du fait que la voie de la violence n’apportera aucune solution aux Sahraouis séquestrés à Tindouf, a su démasquer la "manipulation et l’intoxication" pratiquées par le polisario et ses soutiens. A cet égard, le journal note qu’"il est incontestable que la milice du polisario n’est qu’un pion entre les mains d’Alger pour faire pression sur le Maroc".
Le quotidien relève, dans le même sens, que malgré le discours triomphaliste du chef du polisario Brahim Ghali, poursuivi pour crimes contre l’humanité par la justice espagnole, la situation des populations des camps de Tindouf, qui vivent dans la misère depuis plus de 40 ans, ne s’est pas améliorée, mais a empiré.
"Non seulement de nombreux citoyens à travers le monde remettent en doute l’existence de libertés dans les camps contrôlés par le polisario, mais plusieurs politiques de différents pays assument désormais le fait que la propagande des séparatistes n’a pas pour objectif d’améliorer la qualité de vie des Sahraouis séquestrés à Tindouf, mais obéit aux visées et directives de l’Algérie", fait observer la publication.
La Provincia estime, dans le même sens, qu’il est temps de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara, dans un esprit de réalisme et de compromis, et de cessez de nourrir l’illusion. Le journal espagnol relève, par ailleurs, que l’action diplomatique du Maroc, sous la conduite du roi Mohammed VI, tend aussi à renforcer le poids du Royaume en Afrique, à la faveur de sa stabilité politique et sa croissance économique.
Après sa réintégration au sein de l’Union africaine, le Maroc peut se permettre, grâce surtout à sa stabilité politique et économique, d’offrir aux pays africains de grandes initiatives de développement dans tous les domaines, poursuit le journal, ajoutant que cela ouvre de larges perspectives pour le continent.
La Provincia souligne, dans ce sens, que le pas franchi par le Maroc, en application des orientations royales, de réintégrer l’Union africaine est accompagné d’un programme ambitieux d’investissement et de coopération pour le développement qui aura des résultats extrêmement positifs non seulement pour les pays africains, mais aussi pour l’Europe.