Le régime des militaires au pouvoir en Algérie essaie par tous les moyens de nuire au Maroc. Il n’a pas hésité à exploiter la cause palestinienne lors de la dernière visite du président de l’autorité palestinienne à Alger. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du jeudi 9 décembre, que les Palestiniens savent très bien que le Maroc n’a jamais joué et ne jouera pas à ce jeu perfide. Tout au long du règne de feu le Roi Hassan II, le Royaume a été le pays qui a le plus soutenu, matériellement et politiquement, la cause palestinienne.
Mieux encore, les rois du Maroc ont été ciblés à cause de leurs rôles audacieux pour trouver une solution à ce dossier au moment où le régime algérien versait dans les slogans creux. Un régime qui souffre d’un déficit de légitimité et qui essaye de couvrir ses problèmes internes en exploitant d’une manière politicienne et combien sordide la cause palestinienne.
«Les généraux algériens, qui n’ont offert à la Palestine que des cris révolutionnaires, tentent de couper le Maroc de sa profondeur arabe pour réaliser leurs desseins hégémoniques et séparatistes. Mais ce qu’ils ignorent, c’est que leur vil marchandage du dossier palestinien n’affectera aucunement le Maroc dont tout le monde reconnaît l’engagement inconditionnel aux côtés de ses frères palestiniens», note l’éditorialiste d’Al Akhbar. Et d’ajouter que la conviction du Roi et de son peuple dans la justesse de la cause palestinienne ne sera aucunement impactée par les choix stratégiques du Royaume pour assurer sa sécurité nationale et se repositionner sur les espaces régional et mondial.
Autrement dit, la conclusion d’accords militaires avec Israël, découlant de l’accord tripartite, ne changera pas d’un iota le soutien du Maroc à la cause palestinienne. «Le Roi Mohammed VI ne ménagera aucun effort pour trouver une solution juste et équitable pour les Palestiniens basée sur le principe de deux États. D’ailleurs, le Souverain a été très clair sur ce sujet dans les lettres qu’il avait adressées au président de l’autorité palestinienne, au premier ministre israélien et au président américain après la signature de l’accord d’Abraham», précise l’éditorialiste d’Al Akhbar.
Le président du Comité d’Al Qods leur avait signifié que le dossier de la Palestine demeurera une priorité nationale pour le Maroc qui ne renoncera pas à ses positions constantes et que cette cause ne sera pas troquée quel que soit le prix à payer.
Les Palestiniens doivent savoir qu’ils subiront les plus grands préjudices s’ils font de leur cause nationale une surenchère dans un différend entre deux pays particulièrement. Les risques seront encore plus désastreux si les surenchères algériennes se nourrissent de celles existant entre les factions palestiniennes en tentant de constituer des alliances fictives. Ces dernières vont se transformer en instruments d’une guerre par procuration d’un pays qui exploite la cause palestinienne pour régler ses comptes avec le Maroc.