Le président du Raja, Mohamed Boudrika, restera jusqu’à lundi prochain au centre de détention provisoire de Hambourg en Allemagne à la suite d’une décision des autorités judiciaires allemandes. Les autorités judiciaires de ce pays ont fixé un délai de cinq jours pour recevoir, via le ministère de la Justice marocain, les documents relatifs aux accusations portées contre Boudrika et examiner sa demande d’extradition, rapporte Assabah du vendredi 19 juillet. Lesquels documents ont permis aux autorités judiciaires marocaines d’émettre la notice rouge d’Interpol contre le président des Verts.
Des sources concordantes indiquent que le président du Raja est notamment poursuivi pour avoir falsifié un document administratif, à la suite du témoignage d’un architecte publié sur la plateforme des autorisations de la commune urbaine de Casablanca.
Bien que l’architecte se soit désisté en faveur de Boudrika, le juge d’instruction a décidé de poursuivre son enquête. Après la disparition du suspect, le magistrat a émis un mandat d’arrêt international à son encontre. Dans pareil cas, relaie Assabah, la cour concernée statue sur les demandes d’extradition après s’être assurée de l’existence de preuves suffisantes et de la fiabilité des justificatifs de la décision judiciaire prononcée à son encontre. La partie émettrice du mandat d’arrêt doit, en outre, joindre à la demande d’extradition les documents et les procès-verbaux judiciaires comportant les preuves y afférentes.