Al Ittihad Al Ichtiraki, organe médiatique de l'USFP, nous apprend dans son édition de ce 23 janvier que la première cause nationale du pays a été évoquée jeudi entre Driss Lachgar et Abbas Zaki, membre du Comité central du Fatah, organisation de libération de la Palestine fondée par Yasser Arafat au Koweït en 1959.
Selon le journal, les deux parties ont décidé que "le sujet du Sahara marocain et celui de la Palestine vont figurer désormais au centre d'une coordination qui marquera leur action diplomatique". Outre Abbas Zaki, la délégation du Fath était composée de trois autres responsables du Fatah ainsi que de l'ambassadeur de la Palestine accrédité à Rabat.
A cette occasion, les deux parties ont aussi évoqué la situation prévalant dans le monde arabe notamment en Syrie et en Irak. L'occupation des territoires palestiniens ainsi que les agressions israéliennes répétées contre les civils palestiniens désarmés ont dominé les entretiens.*
"La mosquée Al Aqsa Asharif, a rappelé jeudi Abbas Zaki à Driss Lachgar, est soumise constamment aux agressions israéliennes ce qui nécessite une ferme et rapide mobilisation du monde arabo-musulman pour faire face à l'entêtement de l'Etat hébreu", d'après l'organe de l'USFP.
A rappeler que la visite à Rabat de Abbas Zaki intervient quelques semaines après celle qu'avait entreprise le chef de la diplomatie palestinienne, Ryad El Maliki. Ce dernier avait mis un terme définitif à la propagande algérienne en insistant sur le fait qu'il faut éviter tout amalgame entre l’occupation israélienne et l’affaire des provinces sahariennes du Maroc.
Ryad El Maliki avait réitéré la position de l’Autorité palestinienne pour "un règlement du conflit dans le cadre de la souveraineté du Maroc". "Il n’y a pas lieu de faire une quelconque comparaison entre la cause palestinienne et l’affaire du Sahara marocain. Nous luttons contre l’occupation israélienne depuis 1948 et le Maroc lutte pour le parachèvement de son intégrité territoriale». Clair et net, avait précisé le chef de la diplomatie palestinienne.