L’Algérie est l’épicentre du terrorisme, affirme un rapport espagnol sur la sécurité

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Revue de presseAprès des rapports internationaux et une note d’alerte des services britanniques, les autorités espagnoles viennent de dévoiler les connexions terroristes algériennes qu’Alger exploite pour menacer la péninsule ibérique ainsi que toute l’Europe. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 19/08/2024 à 18h58

L’Espagne vient de révéler que l’Algérie «est devenue un foyer de terrorisme, menaçant l’Europe», après une note d’alerte émise en février dernier par le département des Affaires étrangères britanniques à propos de la situation sécuritaire en Algérie, ce qui rend les voyages dans le pays de plus en plus risqués.

Le Royaume-Uni avait appelé ses ressortissants à «faire preuve d’une grande prudence, et ne plus se rendre dans la région de Tindouf».

Selon des informations relayées par des médias de la péninsule ibérique, qui se fondent sur un rapport établi par le ministère espagnol de l’Intérieur, «l’Algérie est devenu le principal pourvoyeur de terrorisme, qui pourrait menacer l’Espagne et par ailleurs toute l’Europe», relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 20 août.

Ces informations, collectées par les services compétents du ministère espagnol de l’Intérieur, indiquent que «les responsables sécuritaires espagnols craignent la transformation des ressortissants algériens extrémistes, qui se trouvent sur le territoire espagnol, en un réel problème de sécurité».

Selon ces mêmes sources, «ces extrémistes algériens pourraient passer au stade de former des cellules terroristes pour remplacer le vide laissé par les cellules de l’organisation terroriste Daech, qui ont disparu ces derniers temps».

Devant ces menaces, explique le quotidien, «les autorités compétentes espagnoles s’acheminent vers un durcissement des procédures de suivi de la situation de nombreux ressortissants algériens installés en Espagne, [ainsi que] l’extradition des suspects comme elles l’avaient fait, en mars derniers, en extradant un ancien militaire algérien».

Celui-ci, expliquent les mêmes sources, avait demandé l’exil politique en Espagne, «en se présentant comme un opposant au régime algérien en place, mais cette thèse n’avait pas convaincu les autorités compétentes espagnoles, qui auraient estimé qu’il ne s’agit que d’une manœuvre des renseignements algériens».

C’est dire que les renseignements algériens n’ont pas réussi à induire en erreur les autorités compétentes espagnoles, pour installer une ONG sur le territoire de la péninsule ibérique, au prétexte de défendre les droits de l’homme.

«C’est cet échec des Algériens qui les auraient poussés à brandir la menace terroriste, comme ils l’avaient déjà fait en Libye, au Mali et au Niger», résume Al Ahdath Al Maghribia.

D’ailleurs, indiquent les sources du ministère espagnol de l’Intérieur, «plusieurs rapports des renseignements internationaux avaient déjà dévoilé les liens et la coopération entre le régime algérien et des organisations terroristes actives dans le continent africain».

Par Mohamed Younsi
Le 19/08/2024 à 18h58