Intervenant lors d’une visio-conférence organisée à l’occasion du rétablissement des relations entre le Royaume et Israël, l’ambassadeur a également rappelé le rôle clé joué par le Maroc dans le rapprochement entre Israël et l’Égypte, en faveur de la stabilité dans la région.
Selon le diplomate israélien, ce rétablissement des relations bilatérales israélo-marocaines marque un tournant décisif dans la construction de la paix, car le Maroc, a-t-il souligné, en tant que "grand pays" et "leader régional", s’érige en "modèle de cohabitation".
A cet égard, il a mis en avant les liens ancestraux qui unissent les deux pays. Le Maroc, a-t-il dit, "est très présent en Israël, grâce à sa communauté, forte d’un million d’Israéliens d’origine marocaine qui préservent avec fierté la culture de leur pays d’origine". Et d’ajouter que "la gastronomie israélienne porte le sceau de la marocanité, tout comme la musique et d’autres aspects culturels".
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Lors de cette conférence, marquée par la participation de l’ambassadeur du Maroc au Panama, Oumama Aouad, Mansour a également salué la nouvelle dynamique générée par la signature d’accords porteurs d’espoir, de paix et de prospérité, qui permettront aussi de renforcer les liens commerciaux et économiques entre les deux pays. Il a souhaité que les Marocains puissent visiter son pays pour mieux le connaître, estimant que "la moitié des Israéliens souhaitera se rendre au Maroc" dès que les vols commerciaux seront opérationnels.
Sur un autre registre, l’Ambassadeur israélien, un arabophone druze, a souligné la contribution des Arabes israéliens au sein de la société du pays, notamment dans le domaine médical.
De son côté, le Rabin Gustavo Kraselnik, représentant de la Congrégation Kol Shearith Israel, qui a organisé cette conférence, a estimé qu’il s’agit d’un "débat historique" qui a réuni les ambassadeurs du Royaume du Maroc et d’Israël, avec la participation de plus de 200 personnes, dont des diplomates étrangers et panaméens, des députés, et des personnalités du monde politique, culturel et économique.