L’armée marocaine occupe la sixième place au niveau continental et le 49ème rang au niveau mondial parmi les 126 pays évalués selon un rapport annuel publié par le site spécialisé "Global Firepower", rapporte le quotidien Al Ahdat Al Maghribiya dans son édition de ce mercredi 26 août.
Avec un budget militaire de 3,4 milliards de dollars, 1.215 tanks, 282 avions, 121 navires militaires et une capacité de mobilisation de 195.800 militaires et 150.000 réservistes, les Forces Armées Royales (FAR) se positionnent dans le top 50 des armées les puissantes au monde, précise le rapport.
Au classement général, les FAR sont devancées par l’armée argentine (47) et finlandaise (48), et suivies par les Emirats arabes unis (50). Dans l’index 2014 du "Global Firepower", l’armée marocaine avait été classée 65ème sur 106 pays.L’Egypte, qui a consacré un budget de 4,4 milliards de dollars, est la première puissance armée aux niveaux arabe et africain (18e à l’échelle mondiale), suivie de l’Algérie au 27e rang avec un budget de 10 milliards de dollars, de l’Afrique du Sud (32e), du Nigéria (41e) et de l’Ethiopie (46e), ajoute le rapport de "Firepower".
Selon le site américain, le classement des cinq premières armées du monde n’a pas connu de changement. Ainsi, l’armée US trône en tête du classement avec un budget de plus de 577 milliards de dollars et 1,4 million de militaires, suivie de la Russie (60 milliards de dollars et 766.000 militaires), la Chine (145 milliards de dollars et 2 millions de soldats), l’Inde (38 milliards et 1,3 million de soldats) et le Royaume-Uni. La France apparaît à la sixième position, juste devant la Corée du Sud, l’Allemagne, le Japon et la Turquie.
Le "Global Firepower Index" se base sur une cinquantaine de critères dont la taille de la population, la population en âge de travailler et la population en âge d’être mobilisée, le nombre de tanks, d’avions et de navires de guerre, le budget militaire, la dette extérieure, le revenu par habitant ou encore la superficie du territoire.En revanche, la capacité nucléaire n’est pas prise en considération, tout comme le leadership militaire et politique actuel et l’implication des pays dans les conflits, rappelle Al Ahdat Al Maghribiya.