Le Conseil de la concurrence examine les dossiers des prix et des carburants

Pistolets d'approvisionnement en carburants.

Pistolets d'approvisionnement en carburants. . Pxhere

Revue de presseKiosque360. Le président du Conseil de la concurrence indique qu’il examinera le dossier des carburants après la promulgation de la loi sur la concurrence. Le cabinet royal, dit-il, a relevé des lacunes dans le traitement de ce dossier. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath.

Le 23/05/2022 à 19h22

Le président du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou, affirme que cette institution œuvre pour donner son avis sur la question de la hausse des prix, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 24 mai. Dans une interview qui sera publiée, le jeudi 26 mai, par le quotidien casablancais et le magazine «l’Observateur», Ahmed Rahhou souligne que «le Conseil va vérifier si les augmentations constatées sur les marchés nationaux s’alignent ou pas sur celles enregistrées sur le marché mondial». De prime abord, ajoute-t-il, il sera procédé au contrôle des marges bénéficiaires pour déterminer si elles ont connu des hausses ou des baisses.

Un travail, poursuit-il, qui sera effectué de manière légale et rationnelle avant d’émettre le moindre reproche, car les décisions du Conseil de la concurrence sont susceptibles d’appel devant les tribunaux: «Nous allons d’abord émettre un avis pour répondre à une question claire: existe-t-il un lien direct entre la hausse des prix sur le marché national et l’augmentation des prix des produits essentiels sur les marchés internationaux? Nous examinerons, par la suite, l’évolution du marché depuis 2018 pour déterminer si les marges bénéficiaires ont augmenté. S’il s’avère qu’il y a une relation indirecte due aux manipulations, ententes, complicités ou à des positions dominantes, nous effectuerons des contrôles pour passer de la formulation de l’avis à celle de l’enquête», souligne Ahmed Rahhou.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que le président Rahhou indique que cela ne signifie pas que la cherté de la vie n’est pas un problème, mais que le travail se fera dans le cadre des prérogatives du Conseil. Il existe en effet, poursuit-il, une différence dans le pouvoir d’achat, considéré comme un sujet politique et social relevant des attributions du gouvernement qui pourrait prendre les mesures appropriées, y compris celle du plafonnement. Abordant la polémique provoquée par les prix des carburants, Rahhou a tenu à faire la distinction entre le dossier qui a été présenté au Conseil de la concurrence et la hausse actuelle des prix des carburants due, dit-il, à l’augmentation des prix sur les marchés internationaux. 

Ceci étant, poursuit-t-il, le dossier des carburants sera examiné suite à la promulgation de la loi, en cours d’amendement, après son approbation par le Parlement et le Conseil du gouvernement: «Le communiqué du cabinet royal a insisté sur l’existence d’un dysfonctionnement dans le traitement de ce dossier. Le communiqué annonçant ma nomination au poste de président du Conseil de la concurrence a demandé au gouvernement de revoir le cadre juridique et organisationnel de cette institution, ainsi que la loi sur la concurrence», a tenu à préciser Ahmed Rahhou.

Par Hassan Benadad
Le 23/05/2022 à 19h22

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Il est anormal que le gouvernement ne fasse rien et reste les bras croisés, d'autant que le chef de ce gouvernement est impliqué directement dans l'affaire, puisqu'il refuse catégoriquement tout plafonnement de ces prix,ce qui laisse clairement et fortement croire qu'il est Complice du lobby des carburants au Maroc.

Il y a nécessairement anguille sous roche, car il n'est probablement pas normal qu'il y ait des augmentations tous les jours et aucune diminution. Le prix du baril ne fluctue pas tous les jours, et la répercussion ne devrait pas se faire sur le champs, voire même "avant le champs".

Le consommateur marocain est pris entre une tenaille infernale c'est sûr il y a beaucoup d'irrégularités et de disfonctionnement en ce qui concerne le prix du carburant où est la compétitivité en faveur du consommateur marocain les stations de service affichent tous le même prix dès qu'il ya une baisse au niveau mondial on ne s'empresse pas pour diminuer les prix et dès qu'il ya une hausse on augmente tout de suite les prix

Un peu d'humour pour commenter "Lghich". Quand j'étais jeune, je suis allé à Moulai Yakoub. Les vendeurs de petits laits se chambraient entre eux. Quand un client s'approchait, ils criaient : "Harrak Lma Ban". Pour les non initiés, eau + petit lait = argent sale! En Tunisie, le prix du litre est de 8 DH. Je vie en France et je voie qu'au Maroc, ce secteur manque de transparence.

pas slm se secteurs presque tous le pays manque de transparence, dans tous les secteurs c'est le brouillard.

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