Le Fonds d’équipement communal (FEC) devrait accompagner la région de Rabat-Salé-Kénitra dans la concrétisation de ses projets de développement prévus jusqu’en 2027. Il vient d’ouvrir une ligne de financement de 3 milliards de dirhams dans ce sens.
Dans son édition du vendredi 7 juillet, Al Ahdath Al Maghribia explique que l’ouverture de cette ligne intervient à la suite de l’adoption de la décision de recourir au FEC pour financer le plan de développement régional. La décision des élus accorde également au fonds la possibilité de mobiliser des partenaires bancaires pour apporter les ressources nécessaires.
La même source rappelle que sur près de 29 milliards de dirhams nécessaires pour financer le plan de développement, le Conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra devrait contribuer à hauteur de 7 milliards de dirhams. Avec le financement du FEC, il lui restera donc près de 18 milliards de dirhams à trouver. Pour cela, il compte s’appuyer sur des partenariats avec les secteurs concernés par les projets du plan de développement.
Comme l’explique le président du Conseil de la région, le Pamiste Rachid El Abdi, dans des propos rapportés par Al Ahdath Al Maghribia, le plan de développement en question est conçu autour de cinq axes principaux, avec au total pas moins de 56 projets d’investissement et 23 programmes. A cela s’ajoute la poursuite des travaux des autres chantiers ouverts lors de la précédente mandature. La même source parle également de projets de développement intégrés dont devrait profiter la région, ainsi que d’autres projets structurants devant permettre à la région d’asseoir son positionnement sur l’échiquier économique du pays. Sont cités comme exemple des projets d’aménagement de zones d’accélération industrielle, de renforcement des infrastructures ainsi que de développement territorial.
Du côté de l’opposition, on critique le contenu de ce plan de développement, dont la conception a été faite en collaboration avec un cabinet de consulting pour un budget de 5,7 millions de dirhams. C’est le cas par exemple des élus du PJD qui se sont justement attaqués à la manière avec laquelle ce plan a été élaboré.
Le président du groupe du PJD au sein du Conseil de la région a déploré le manque de consultation des élus lors de la phase de conception. Il a aussi pointé du doigt l’absence de documents détaillant les projets et programmes inclus dans ce plan de développement. Cependant, cela n’a pas empêché l’opposant de reconnaître que les objectifs annoncés sont ambitieux et qu’il espère les voir se concrétiser sur le terrain. Pour ce faire, il a lancé un appel au Bureau du Conseil de la région pour instaurer un mécanisme de suivi et d’évaluation continu des projets, afin de s’assurer de leur réussite.