Le ministère de l’Intérieur s'attaque aux SDL

Casa Transport est une société de développement local chargée du «développement durable et solidaire» de Casablanca.

Casa Transport est une société de développement local chargée du «développement durable et solidaire» de Casablanca. . DR

Revue de presseKiosque360. Les SDL n’auraient pas donné satisfaction. Aujourd’hui, le ministère de l’Intérieur voudrait en revoir le rôle et les missions, selon de nouveaux cahiers de charges.

Le 29/07/2018 à 23h16

Les sociétés de développement local (SDL) ne donnent pas satisfaction. Censées avoir été créées pour soulager les services publics, l’expérience est un vrai flop, si on en croit un article du journal Al Akhbar dans son édition datée de ce week-end des 30-31 juillet.

Selon le journal, le ministère de l’Intérieur aurait diligenté une enquête pour auditer le travail et les finances de ces SDL, et notamment dans les villes dont les conseils communaux sont dirigés par des élus islamistes du PJD.

Mises en place pour soulager les conseils communaux de certaines missions, les SDL devaient essentiellement prendre en charge des dossiers comme la collecte des déchets ménagers, voire l’animation culturelle des cités ou la gestion des espaces publics. L’exemple de Casablanca est à cet égard édifiant.

C’est ce qui expliquerait, en grande partie, le coup de gueule de Noureddine Boutayyeb, ministre délégué à l’Intérieur, si l’on croit toujours l’article du journal Al Akhbar. Circonstances aggravantes, ces SDL seraient, elles aussi, tombées entre les mains des élus PJD qui les auraient utilisées dans un but électoraliste. Plus de détails dans Al Akhbar de ce 30 juillet.

Par Zineb El Ouilani
Le 29/07/2018 à 23h16

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La sécurité des citoyens doit être prioritaire, surtout quand on voit dans certains cartiers des villes qui sont devenus des "No man's land", où l'insécurité règne en plein jour, et le soir personne n'ose s'y aventurer, ainsi que le manque de tranquillité dans les immeubles à appartements, et les nuisances sonores dans les rues où les automobilistes se permettent de klaxonner jour nuit sans raisons, les commerçants ambulants qui encombrent les rues, et j'en passe. Il appartient aux ministères concernés et aux maires des villes de mettre en place dans chaque cartier à difficulté des antennes de police, c'est à dire des bureaux avec 2 agents ou plus pour recevoir des plaintes des voisins, de veiller à la bonne conduite des citoyens, et intervenir immédiatement en cas d'incidents. Ces antennes de polices pourront persuader beaucoup de malfrats, tout ceux qui troublent la tranquillité des citoyens, et la sécurité des villes. Les policiers qui seront toujours sur place pourront faire appel aux renforts si nécessaire, connaitre mieux les citoyens et l'occasion d'en ficher certains, etc.. . En Europe, c'est comme ça que ça se passe, et la méthode fonctionne à merveilles, et pourquoi que ça ne pourra pas fonctionner au Maroc, qui sombre dans l'incivisme, et l'anarchie totale.

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