Hier, les autorités marocaines ont annoncé la fermeture de tous les établissements du groupe scolaire Mohamed Al-Fatih, lié à Fethullah Gülen .Et ce, pour non-conformité avec les lois nationales encadrant l’enseignement.
Dans un tweet publié ce vendredi 6 janvier, le ministre turc des affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, salue cette décision qu'il considère comme un "signe de coopération et de solidarité entre les deux pays".
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Pour rappel, le communiqué du département de Mohamed Hassad, souligne que "face au non-respect des avertissements adressés par le ministère de l'Enseignement aux responsables de ces établissements pour remédier aux dysfonctionnements enregistrés, il a été décidé de fermer tous les établissements scolaires relevant dudit groupe dans un délai maximum d'un mois à partir de jeudi 5 janvier".
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Si elle a été saluée par la Turquie, la fermeture des écoles de Gülen a mis en colère les parents d'élèves inscrits dans ces établissements au Maroc. Selon eux, cette décision "n'a aucun fondement" et engendrerait "un déséquilibre chez les élèves qui vont devoir changer d'école et se réadapter à de nouvelles règles en pleine année scolaire".
Le groupe scolaire Al-Fatih est implanté au Maroc depuis 1994. Il compte au total huit établissements scolaires dans les principales villes du royaume. C'est ainsi que Casablanca accueille trois établissements, Tanger en abrite un. Il en existe un autre à Tétouan, un autre à Fès et, enfin, deux à El Jadida.
