Contacté par Le360, le député d’Es-Semara, Salah Idrissi, a indiqué avoir transmis, jeudi 7 mars, une question écrite aux ministres de l’Intérieur, Abbdelouafi Laftit, des Affaires étrangères, Nasser Bourita et, de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, dans laquelle il leur demande de prendre les dispositions nécessaires pour l’ouverture d’un poste frontalier avec la Mauritanie via sa ville, avec les mêmes conditions et attributs que celui d’El Guerguerat, au sud de Dakhla.
«Les raisons de l’ouverture de cette frontière reposent davantage sur des aspects sociaux et économiques car la région est dotée d’une dimension régionale et africaine», a expliqué le député du Parti authenticité et modernité (PAM) en indiquant que la route entre Es-Semara (Maroc) et Bir Moghreïn (Mauritanie) via Amgala (Maroc) est longue de seulement 120 kilomètres.
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Dans l’histoire, c’était la voie de liaison des caravanes venant du Maroc avec la Mauritanie et l’Afrique, a précisé Salah Idrissi, ajoutant que le Maroc, via le ministère de l’Équipement, a déjà réalisé un tronçon de 80 kilomètres sur cette route et il reste 25 kilomètres à construire pour atteindre la frontière mauritanienne.
Et de préciser un fait: «En pleine campagne électorale en 2017, l’actuel secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, par ailleurs actuel ministre de l’Équipement et de l’Eau, avait promis la construction de cette route et l’ouverture d’un poste frontalier au niveau d’Es-Semara».
Le député a également rappelé que ses collègues issus des provinces sahariennes «avaient demandé, lors de la discussion de la loi de finances 2024, aux divers départements ministériels de se pencher sur l’ouverture de ce deuxième poste frontalier avec la Mauritanie».