Le parti de l’Istiqlal peine à former son comité exécutif

Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal.

Revue de presseQuatre mois après la tenue du huitième congrès du parti de l’Istiqlal, son secrétaire général, Nizar Baraka, peine à former son comité exécutif, faute d’un consensus entre les factions rivales. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 08/07/2024 à 20h34

La session du Conseil national du Parti de l’Istiqlal (PI) demeure ouverte, afin de constituer le comité exécutif du parti conformément à la décision prise lors du huitième congrès de l’Istiqlal, au mois d’avril dernier.

Il semble que le secrétaire général du parti, Nizar Baraka, est toujours à la recherche d’une formule qui lui permettrait de former l’appareil exécutif du parti sans y provoquer des secousses, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 9 juillet.

Une source proche du PI indique que la situation de crise actuelle est due, encore une fois, à des luttes intestines entre les différentes factions du parti. Certains dirigeants cherchent en effet à exclure Enaam Mayara du comité exécutif de l’Istiqlal.

Une idée considérée comme «inacceptable» par ses partisans, étant donné le statut qu’occupe le secrétaire général du syndicat de l’Union générale des travailleurs marocains (UGTM), qui est aussi le président de la Chambre des conseillers au Parlement.

Ce même interlocuteur souligne que des leaders du PI cherchent actuellement à exclure tous les dirigeants syndicaux du comité exécutif du parti, y compris la présidente de l’Organisation des femmes istiqlaliennes, Khadija Zoumi.

Cette probabilité a poussé ces militantes à retirer leur candidature du Comité exécutif, afin de permettre à cette députée et syndicaliste chevronnée de siéger dans la direction du PI, parmi les 30 membres qui y seront désignés par le secrétaire général.

Les différentes sensibilités du PI, relate Al Ahdath Al Maghribia, comptent sur un nouveau consensus entre Nizar Baraka et Hamdi Ould Errachid pour former la composition du nouveau comité exécutif, alors qu’un accord a été trouvé pour exclure certains dirigeants influents de la liste que détient actuellement le secrétaire général.

Il y a désormais plus de 100 «cadres» qui ont déposé leur candidature, parmi les membres du nouveau conseil national, et qui sont habilités à valider cette liste que propose le secrétaire général du parti.

Par Hassan Benadad
Le 08/07/2024 à 20h34