Le PI, qui fait partie de la majorité gouvernementale, tiendra une session de son Conseil national le 27 septembre prochain, une étape décisive pour le parti, resté sans instance exécutive depuis son dernier congrès national, qui a permis de reconduire Nizar Baraka au poste de secrétaire général pour un second mandat.
Selon Assabah de ce jeudi 15 août, «plusieurs militants du parti s’interrogent sur le retard dans l’appel à la tenue de cette session du Conseil national en vue de valider la liste des membres du nouveau comité exécutif que devrait présenter le secrétaire général Nizar Baraka».
Le quotidien précise que des militants «imputent la responsabilité de ce retard et de ses conséquences sur l’image du parti à Nizar Baraka, qui n’aurait pas entretenu l’unanimité qui s’était créée, à l’issue du dernier congrès du parti».
D’autres militants craignent que ces conflits internes, épuisants, mettent le PI hors course pour les élections législatives prévues en 2029, en prévision de la co-organisation de la Coupe du monde de football, prévue en 2030.
Les interrogations des militants du PI portent aussi sur un éventuel remaniement ministériel, afin de permettre au comité exécutif du PI d’assumer son rôle sur la scène politique, après la reconfiguration du gouvernement, indiquent les sources interrogées par Assabah.
Cependant, d’autres militants assurent que «le remaniement pourrait être opéré avant même la mise en place de cette instance exécutive du PI», et expliquent que «le secrétaire général, Nizar Baraka, sera obligé dans ce cas de se concerter avec les personnalités de l’Istiqlal».
Et pour Assabah, le retard enregistré dans l’installation des instances dirigeantes du parti altère son image, quelles que soient les raisons qui seraient à l’origine de ce blocage.