Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a tracé sa feuille de route relative à son nouveau positionnement dans l’opposition, après les résultats des dernières élections communales, préfectorales, provinciales, régionales et législatives. L’opposition ne s'exprimera pas uniquement au sein de l’institution législative, mais sera élargie et exercée sur le terrain.
Pour ce faire, le secrétariat général du parti vient d’annoncer la couleur, en appelant les militants de la Lampe à poursuivre la sensibilisation, le militantisme et l’encadrement des citoyens. Ces actions seront menées au sein des institutions et dans tous les espaces publics qui le permettent, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 12 octobre.
Autant dire que l’opposition dans la rue est également à l’ordre du jour de la nouvelle stratégie politique du parti. «Toutes les prochaines étapes organisationnelles seront mises à profit pour revoir la politique du parti et reprendre le processus du militantisme démocratique», indique un communiqué du secrétariat général du parti, cité par le quotidien.
Et de souligner qu’«il n’ya pas de développement économique et social, sans développement politique». Le parti islamiste, qui veut se reconstruire dans l’opposition après sa débâcle lors du scrutin du 8 septembre, a indiqué que la concrétisation des réformes tant attendues par le Maroc avait coûté cher au parti. L’allusion, souligne le quotidien, est faite aux réformes des caisses de retraite que le gouvernement conduit par le PJD avait appliquées.
«Les réformes profondes que demande le pays restent difficiles, mais il faut les mettre en œuvre et les concrétiser quelles que soient leurs répercussions sur la popularité du parti», ajoute le communiqué du secrétariat général du PJD. Lors de cette rencontre, présidée par le secrétaire général du parti Saâd-Eddine El Othmani, indique enfin la même source, Abdellah Bouanou a été choisi pour présider le groupement parlementaire du PJD à la Chambre des représentants.