Clap de fin dans l’affaire du Cherry Blossom. Le navire transportant une cargaison de phosphate pour le compte de l’OCP à destination de la Nouvelle Zélande et arrêté en Afrique du sud en mai 2017 a pu lever l’ancre, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mercredi 9 mai. En effet, le journal explique que le cargo transportant le phosphate marocain a quitté les eaux territoriales sud-africaines et est entrée dans la zone internationale, à destination du Maroc.
Le propriétaire du Cherry Blossom a demandé à racheter la cargaison après l’échec de sa vente aux enchères, ouverte par les autorités sud-africaines il y a près de huit mois. Il a pu obtenir la marchandise pour un dollar symbolique et prévoit sa restitution à son propriétaire légal, à savoir la société Phosboucraa. Cela lui a permis aussi de libérer son navire, resté immobilisé durant tous ces mois.
Le tribunal sud-africain a été contraint d’accepter l’offre du patron du Cherry Blossom après avoir constaté l’incapacité du Polisario à trouver un acquéreur lui reconnaissant le droit de propriété sur cette marchandise.
"Aujourd’hui et après de vaines tentatives de vente de la cargaison, le refus de l’ensemble des acheteurs potentiels de se porter acquéreurs de cette marchandise est une preuve claire et irréfutable de l’illégitimité de la propriété octroyée par le tribunal de Port Elizabeth au Polisario", indique Otmane Bennani-Smires, vice-président exécutif et conseiller général du groupe OCP, cité dans un communiqué publié à l’occasion.