Pour ce politologue, la décision d’Alger de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc n’est rien d’autre qu’"un nouveau palier de l’escalade voulue par le régime algérien avec son voisin marocain", une escalade qui pourrait conduire vers "un inconnu dangereux".
"Depuis l’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune, le Maroc est devenu une cible prioritaire de sa haine et de ses délires. Dans une incapacité chronique à gérer les problèmes des Algériens comme en témoignent les multiples faillites, les autorités algériennes ont le pied agile et l’attitude leste quand il s’agit de s’attaquer au Maroc et de le présenter comme la source de toutes les crises, un pays sur lequel ils peuvent défouler leurs frustrations", souligne l’éditorialiste dans une analyse publiée sur le site Atlasinfo, sous le titre "Algérie, la folie et le désespoir".
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"Cette attitude de rupture de la part d’Alger est d’autant plus inquiétante qu’elle intervient alors que le Maroc avait multiplié les gestes de bonnes intentions et de bon voisinage", indique le politologue.
"De la main de réconciliation généreusement tendue par le Roi Mohammed VI, à l’aide fraternelle offerte par le Maroc pour contribuer à éteindre les incendies, tout a été tenté par Rabat pour dépasser les malentendus et ouvrir une nouvelle page de bon voisinage", indique Mustapha Tossa.
Mais "au lieu de répondre favorablement à ces offres qui misent sur l’avenir et ambitionnent d’ouvrir une nouvelle ère comme le souhaitent les populations de la région (…), le régime algérien s’est calcifié dans sa haine contre le Maroc. Il envoie ainsi un signal qu’il ne peut vivre et survivre que dans une atmosphère de tensions au fil du rasoir".
Selon le politologue, la décision d’Alger de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc "envoie un signal abrasif sur les disponibilités des actuelles autorités algériennes à aller vers un inconnu dangereux", tout comme "elle fait planer tous les dangers sur une situation politique déjà inflammable entre les deux pays. Le danger d’une escalade militaire ou la floraison des coups bas, devenus d’ailleurs l’incontestable spécialité des militaires algériens depuis leur critiquable gestion de la décennie noire".
Et de souligner qu’"aussi bien pour l’Europe que pour le monde arabe ou l’Afrique, l’Algérie de Abdelmadjid Tebboune a officiellement pris le masque d’un dangereux pyromane".
"Pour se maintenir au pouvoir et échapper aux questionnements internes sur leurs failles, leurs prédations et leur cleptomanie, les autorités algériennes montrent une disponibilité à vouloir brûler l'ensemble de la région", affirme-t-il.
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"Il s’agit d’un régime qui a élevé la «fake news» et la culture du complot en mode de gouvernance au service d’une haine viscérale, d’une jalousie morbide et d’une tentation suicidaire", a-t-il assuré.
De l'avis de ce politologue, "avec cette décision algérienne de rompre les relations diplomatiques, le Maroc, gorgé de bonnes intentions, est condamné à attendre la naissance d’un nouveau leadership algérien, plus apte à enterrer cette hache de guerre artificielle sans aucune autre utilité que de couvrir les failles béantes d’une gestion catastrophique du pays, de ses ressources et de sa jeunesse, devenue par la force de ses frustrations une des plus contestataires de l’espace arabe".