Le soulèvement de ces Saharouis qui refusent de continuer à se soumettre aux ordres des militaires d'Alger a été relayé par Al Alam, organe de l'Istiqlal, dans son édition de ce mercredi 1er mars. La rébellion a eu lieu le 27 février, à Tindouf, en réponse au diktat des militaires algériens qui voulaient célébrer en grande pompe ce qu'ils appellent "le 41e anniversaire de la création de la fantomatique république sahraouie".
Selon Al Alam, les galonnés d'Alger et leurs affidés ont été pris au dépourvu par ce mouvement de rébellion qu'ils ont essayé d'étouffer, sans succès. "Lors de ce soulèvement, rapporte Al Alam, les manifestants ont incendié plusieurs locaux ainsi que des véhicules et des drapeaux". "La contestation a été très brutale et violente", ajoute le quotidien istiqlalien. "Les milices relevant du front séparatiste (Polisario) et l'armée algérienne sont accourus sur les lieux de la contestation où ils ont entrepris des fouilles, des perquisitions et arrêté un grand nombre de personnes", précise Al Alam.
"Parmi les Sahraouis arrêtés à Tindouf, figurent des défenseurs de la cause marocaine", souligne encore l'organe de presse de l'Istiqlal, qui note en outre que les festivités commémoratives de la naissance de la pseudo RASD ont eu lieu dans un climat pour le moins terne, en raison de la crise financière et sociale qu'affronte le régime militaire d'Alger.