Le tribunal de première instance de Sidi Slimane a reporté au 22 décembre 2021 le procès dans lequel sont poursuivis plusieurs hommes politiques de la région pour agression et tentative d’assassinat.
Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du vendredi 29 octobre, que c’est l’ex-ministre et ex-président du parlement, Abdelouahed Radi, qui a porté plainte contre les trois présumés coupables Saïd Radi, Bouhlab Mouad et Hicham Hamdani.
Les faits remontent à la veille du scrutin de 8 septembre quand une voiture où se trouvaient des candidats d’un parti a percuté celle de leurs concurrents dans la commune rurale de Ksiba.
Le plaignant Driss Radi, un ex-parlementaire, a déclaré qu’alors qu’il conduisait sa voiture, il a été percuté par un autre véhicule où se trouvait son frère, Saïd Radi. L’ex-conseiller, qui déclare avoir des témoins, s’étonne que les mis en cause n’aient été auditionnés que 15 jours après le dépôt de sa plainte.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que Saïd Radi, qui est membre de la chambre agricole de la région Rabat-Salé -Kenitra, réfute toutes les accusations de son frère. Il considère que Driss Radi était jaloux de sa popularité dans la commune de Ksiba où il était candidat avec son fils Noureddine. C’est ce qui l’a poussé, dit-il, à faire une descente dans cette circonscription entouré de 22 «videurs» de grands gabarits. Il était donc normal, poursuit-il, que ces individus étrangers à la région soient repoussés par les membres de la tribu.
La preuve, dit-il, c’est qu’il a remporté, sous la bannière du RNI, les deux circonscriptions avec son fils qui est devenu vice-président d’Abdelouahed Radi dans la commune de Ksiba. Des témoins racontent que la veille du scrutin, les deux frères ennemis, soutenus par leurs partisans, ont transformé la région en champs de guerre sur lequel les voitures se télescopaient à grande vitesse. C’est ce qui a poussé Driss Radi à porter plainte contre son frère Saïd en l’accusant de tentative d’assassinat.
