L’Intérieur de nouveau inquiété par le financement étranger des ONG

Dr

Revue de presseKiosque360. Les services du ministère de l’Intérieur se sont alliés à leurs homologues des Affaires étrangères pour enquêter sur les associations et ONG installées dans le royaume et recevant des financements de l’étranger.

Le 08/06/2017 à 20h04

Les financements étrangers des associations et ONG marocaines mettent de nouveau les pouvoirs publics en état d’alerte. Selon Assabah, dans son numéro du vendredi 9 juin, les services du ministère de l’Intérieur sont actuellement particulièrement mobilisés pour traquer les sources des fonds transférés depuis l’étranger vers plusieurs associations locales. Le journal précise que, dans son enquête, l’Intérieur est assisté par la Direction des Affaires juridiques et des accords relevant du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, ainsi que de l’Unité de traitement des informations financières et de la lutte contre le blanchiment d’argent.

Assabah ajoute que le département concerné au sein du MAECI a diffusé une circulaire confidentielle auprès des ambassades et consulats du royaume à l’étranger pour les impliquer dans cette vaste enquête. Et le journal de souligner que cette enquête a été ouverte suite à des soupçons portant sur l’existence de parties étrangères hostiles au Maroc et prêtes à soutenir financièrement les associations et organisations dans l’objectif de perturber la stabilité du royaume et de provoquer un climat d’insécurité.

Les sources d’Assabah précisent, en effet, qu’il existe actuellement un plan visant à diviser le territoire national, à l'image de ce qui est arrivé en Irak, en Syrie, en Libye, au Yemen ou encore au Liban. Les mêmes sources insistent sur le fait que le Maroc n’est pas la seule cible de ces organismes étrangers, dont l’identité reste secrète, puisque le Bahreïn et les Emirats arabes unis seraient également visés.

Telles sont les raisons pour lesquelles, ajoute le journal, les autorités marocaines surveillent actuellement de très près les activités des différentes associations et ONG installées dans le royaume, d'autant que plusieurs d’entre elles semblent avoir, aujourd'hui, dépassé leurs prérogatives et empiètent sur des dossiers avec lesquels elles n’ont aucun lien.

Par Fayza Senhaji
Le 08/06/2017 à 20h04