Loi sur le droit de grève: des organisations internationales, dont l’OIT, soutiennent le texte

Le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, et  Gilbert F. Houngbo, directeur général de l’Organisation internationale du Travail.

Le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, et Gilbert F. Houngbo, directeur général de l’Organisation internationale du Travail.

Revue de presseLors d’une rencontre tenue, mercredi 2 avril, à Genève avec le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, le directeur général de l’Organisation internationale du travail, Gilbert F. Hounglo, a salué l’adoption de la loi sur le droit de grève au Maroc. Il considère que cette loi conforte la place du social dans la stratégie du développement socio-économique et politique du royaume. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 04/04/2025 à 21h37

Lors d’une rencontre avec le ministre de l’Emploi Younes Sekkouri à Genève, le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Gilbert F. Houngbo, a chaleureusement salué l’adoption par le Maroc de la loi relative au droit de grève validée par le Conseil constitutionnel. Cette avancée, perçue comme une «très bonne nouvelle», consolide l’importance des enjeux sociaux au sein de la stratégie de développement global du Royaume, rapporte Al Akhbar du week-end (5 et 6 avril).

Dans une déclaration à la presse après son entretien avec le ministre, Houngbo a mis en exergue la prééminence du dialogue social tout au long du processus d’élaboration et d’adoption de cette loi. Un processus, dit-il, qu’il avait suivi avec attention lors de sa visite au Maroc au printemps dernier. Il a mentionné avoir discuté avec le ministre des différentes composantes de cette loi organique, ainsi que des modalités d’accompagnement que l’OIT pourrait apporter au Maroc pour en faciliter la mise en œuvre. Il a, en outre, souligné l’existence de nombreux intérêts communs entre l’OIT et le Maroc, unis par d’excellentes relations, tout en saluant le rôle actif joué par le Maroc au sein du groupement africain et dans les discussions relatives à la gouvernance.

Pour Younes Sekkouri, l’adoption de cette loi marque une étape significative dans la régulation des relations entre la classe ouvrière, les employeurs et la société, notamment à travers la mise en place d’un service minimum. Cette loi, attendue depuis 63 ans, positionne désormais le Maroc parmi les rares nations ayant réussi à concilier les intérêts sociaux, économiques et sociétaux. Le ministre a également évoqué avec le directeur de l’OIT d’autres sujets majeurs, tels que la feuille de route pour l’emploi, fruit d’un travail collaboratif de deux ans avec les experts de l’organisation.

Cette collaboration se traduit notamment par les initiatives gouvernementales intégrées à la loi de finances 2025, ciblant particulièrement la catégorie «NEET» (ni en emploi, ni en études, ni en formation). Un projet ambitieux visant à soutenir près d’un million de personnes et à encourager les petites et très petites entreprises à les embaucher, relaie Al Akhbar. Enfin, la coopération entre le Maroc et l’OIT dans la lutte contre le travail des enfants a également été abordée. Le ministre Sekkouri considère que les témoignages des responsables d’organisations internationales traduit la position de leader mondial du Maroc dans ce domaine.

Par Hassan Benadad
Le 04/04/2025 à 21h37

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