L’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors de cette session a relevé «la forte dépendance financière aux Partenaires internationaux», soit 90% du budget programmé, contre seulement une proportion de 10% couverte par les États membres.
À cet égard, Arrouchi a invité la nouvelle présidence comorienne et le nouveau président du sous-comité sur les questions administratives et budgétaires, à penser les voies et moyens pour progresser vers l’indépendance de l’institution panafricaine.
Le diplomate marocain a également mis l’accent sur la nécessité de la bonne gouvernance administrative et financière au sein de l’Union, comme un impératif de la gestion efficace et efficiente de l’action africaine commune.
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Mohamed Arrouchi a notamment rappelé au COREP le grand défi de la rationalisation des dépenses de la Commission et de ses organes, en priorisant les activités et les programmes de l’Agenda 2023 et évitant la duplication des allocations budgétaires.
Par ailleurs, le diplomate marocain a insisté sur la règle de soumission des documents pour examen dans les délais impartis de dix jours, afin de permettre aux départements compétents aux capitales de s’associer au processus de prise de décision au sein de l’Union, notamment pour l’adoption du budget annuel de l’Union pour l’année 2024, prévue en juillet prochain lors de la 43ème session ordinaire du Conseil Exécutif.