Le 5 janvier dernier, un communiqué du cabinet royal annonçait que le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, avait adressé une invitation au Roi Mohammed VI pour effectuer une “visite d’Etat en Allemagne”, afin de “sceller un nouveau partenariat entre les deux pays”. Il s’agit là du début d’une nouvelle étape de coopération bilatérale entre le Maroc et l’Allemagne selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 7 janvier.
En invitant le Souverain à une visite d’Etat en Allemagne, le président allemand souhaite un nouveau départ dans les relations bilatérales après plusieurs mois de brouille. Son invitation intervient quelques jours seulement après un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, qui affirmait, le 22 décembre dernier, “apprécier les annonces positives et les positions constructives faites récemment par le nouveau gouvernement fédéral d’Allemagne”.
Selon le communiqué du cabinet royal, l’Allemagne “salue les vastes réformes menées sous la conduite de Sa Majesté le Roi” Mohammed VI, tout en considérant l’initiative d’autonomie comme une “bonne base” pour la résolution de la question du Sahara marocain et exprimant sa reconnaissance pour l’engagement actif du Souverain pour le processus de paix en Libye.
Pour le président de la République fédérale d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, le Maroc “a entrepris sous Votre conduite de vastes réformes», écrit-il dans une lettre adressée au Souverain à l’occasion du nouvel an. Et de rappeler le “soutien continu et soutenu (de l’Allemagne) au développement impressionnant du Maroc”.
“Je tiens en haute estime Vos démarches innovantes dans la lutte contre le changement climatique et en matière de transition énergétique”, poursuit le président allemand dans sa lettre, tout en soulignant que “grâce au développement dynamique de Votre pays, le Maroc est devenu un site d’investissement important pour les entreprises allemandes en Afrique”.
Quant à la question du Sahara marocain, le président de la République fédérale d’Allemagne a souligné que son pays considère “le plan d’autonomie présenté en 2007 comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour parvenir à un accord” à ce différend régional. Il en a également profité pour rappeler “le soutien de son pays, depuis de nombreuses années, au processus des Nations Unies en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour toutes les parties”.