Maroc - États-Unis: accord de jumelage dans le domaine du désarmement et de non-prolifération

Ismaïl Chekkori, directeur au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Mallory Stewart, Secrétaire d’État adjointe au sein du Département d'État américain, Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc à Washington, et Taoufik Sayerh, préfet de police, lors de la signature de l'accord de jumelage dans le domaine du désarmement et de non-prolifération, le 14 juin 2024 à Washington.

Le 15/06/2024 à 10h32

VidéoLe Maroc et les États-Unis ont conclu, le vendredi 14 juin à Washington, un accord de jumelage inédit associant le Laboratoire national de la police scientifique, relevant de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et le laboratoire américain de renom Lawrence Livermore.

Cette signature à caractère stratégique a été actée au sein du Département d’État américain, en présence de la Secrétaire d’État adjointe, Mallory Stewart, et de l’ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Youssef Amrani, aux côtés d’une importante délégation marocaine composée d’Ismaïl Chekkori, directeur des questions globales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, représentant l’Autorité nationale sur la convention des armes chimiques, le Préfet de police Taoufik Sayerh et la commissaire divisionnaire Hakima Yahya.

Cette avancée notable dans le renforcement du partenariat entre le Maroc et les États-Unis constitue, selon l’ambassadeur Amrani, «la marque très particulière d’une confiance et d’un engagement sans faille qui anime le développement de notre relation avec les États-Unis, avec l’ambition sans cesse renouvelée de construire, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi, des ponts coopératifs entre nos nations».

Il s’agit aujourd’hui «d’ancrer au cœur de nos interactions de nouveaux procédés et de nouveaux moyens allant dans le sens d’une interopérabilité scientifique avancée entre les laboratoires concernés, tout en capitalisant pleinement sur les fortes convergences diplomatiques et politiques existantes dans nos visions respectives pour la paix et la sécurité internationales».

Un partenariat bilatéral au service de l’action multilatérale

L’ambassadeur a rappelé dans ce sens que «le Maroc et les États-Unis partagent une relation unique et historique construite sur une base solide de valeurs et de principes partagés». Le jumelage constitue en ce sens «une nouvelle percée qui renforcera non seulement les capacités marocaines, mais également celles de nos partenaires africains».

La délégation marocaine a mis en exergue toute l’importance de cette initiative, se félicitant de l’aboutissement de cet accord de jumelage qui mettra le partenariat bilatéral au service de l’action multilatérale, et ce, en faveur du désarmement et de la non-prolifération, particulièrement la Convention sur l’interdiction les armes chimiques.

La Secrétaire d’État adjointe américaine s’est pleinement félicitée du partenariat solide entretenu avec le Maroc, soulignant que les convergences avec le Royaume sont non seulement appréciées, mais continuellement valorisées. «Nous avons l’ambition partagée avec le Maroc de construire sur l’existant, mais surtout d’innover et d’aller chercher des domaines de nature à étendre notre partenariat d’exception», a-t-elle commenté.

«Cette signature d’aujourd’hui participe de cet effort engagé qui guide notre collaboration étroite et nous nous réjouissons de voir cette relation continuer à s’approfondir et à se diversifier», a poursuivi la Secrétaire d’État adjointe, ajoutant que l’accord est une étape fondamentale ouvrir la voie à une coopération encore plus approfondie entre les deux pays dans le domaine du contrôle des armements et de la non-prolifération, conformément à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques.

Par Le360 (avec MAP)
Le 15/06/2024 à 10h32