"La Suède veut que le Maroc intervienne auprès des pays arabes et africains pour récolter le plus de soutien à sa candidature face à celle de la Roumanie", affirme une source gouvernementale, indiquant que la Suède considère le Maroc comme un pays influent dans le monde arabe et en Afrique.
Le deuxième point concerne l'immigration clandestine. La Suède compte actuellement près de 1.600 adolescents de différentes nationalités entrés ces dernières années de manière illégale dans ce pays. Ce pays scandinave cherche à établir une identification de ces jeunes non pourvus de pièces d'identité. Stockholm pense que parmi ces illégaux figureraient quelques 300 jeunes qui seraient de nationalité marocaine.
"La Suède cherche à les identifier pour pouvoir résoudre leur cas", a souligné notre source. Le Maroc a mis sur son agenda ces deux points sans fournir de "promesse jusqu'à présent".
La troisième et dernière demande concerne le commerce des produits suédois et marocains entre les deux pays. Le Maroc a formellement demandé au gouvernement suédois qu'il n'acceptera "aucunement et jamais" des opérateurs commerciaux de ce pays de dissocier les produits marocains qui "sont un tout indivisible dans le cadre du parachèvement de l'intégrité territoriale".
Le cas du groupe Ikea à Casablanca dont l'ouverture a été suspendue le 28 septembre pour absence d'autorisations nécessaires a été également soulevé par la partie suédoise.
A noter que Rachid Talbi Alami, qui quitte ce mercredi la Suède pour la Slovénie, a reçu un accueil chaleureux de la part des autorités suédoises.
Le roi de Suède Carl XVI Gustaf a salué les diverses réformes entreprises par le Maroc sous l'égide du roi Mohammed VI. Son pays a annoncé officiellement vendredi qu'elle ne reconnaîtra pas la pseudo RASD au motif que les séparatistes à la solde d'Alger ne répondent pas aux critères du droit international.