«Le Maroc est un partenaire stratégique pour l'Espagne, non seulement en termes de contrôle de l'immigration illégale (…). Le Maroc est également important pour l'Espagne dans la lutte contre le terrorisme», a souligné Pedro Sanchez dans un entretien au journal espagnol La Vanguardia, publié ce lundi 27 juin.
Relevant que «le Maroc se bat et souffre aussi des actions violentes des migrants», le chef du gouvernement espagnol a indiqué que «les principaux responsables de la tragédie qui s'est produite et de la perte regrettable de vies humaines sont les mafias internationales qui organisent les attaques violentes».
S’agissant de la tentative d’assaut groupé contre la clôture métallique au niveau de la province de Nador, qui a fait 23 morts parmi les Subsahariens clandestins, le président du gouvernement espagnol s’est dit «reconnaissant» pour le travail réalisé par les éléments des forces publiques marocaines.
«Nous regrettons la perte de vies humaines, dans ce cas de personnes désespérées qui cherchaient une vie meilleure et qui sont les victimes et les instruments des mafias et des criminels qui organisent des actions violentes», a-t-il martelé.
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Des migrants clandestins, issus de pays d'Afrique subsaharienne, ont mené, vendredi dernier, 24 juin 2022 au matin, une tentative d’assaut groupé contre la clôture métallique au niveau de la province de Nador, utilisant des méthodes très violentes et provoquant une bousculade énorme et des chutes mortelles du haut de la clôture.
Le dernier bilan, rendu public samedi dernier par les autorités locales, faisait état de 23 morts parmi les Subsahariens clandestins. Un élément de la force publique et 18 assaillants sont toujours sous surveillance médicale.
Cette tentative de passage en force, où 140 éléments de la force publique ont été blessés à différents degrés, a été marquée par l’usage d’une violence inouïe par les candidats à l’immigration irrégulière face aux éléments des forces de l’ordre, qui ont agi avec professionnalisme et dans le respect des lois et des règlements.
Armés de pierres, de matraques et d’objets tranchants, ces candidats à l’immigration clandestine ont opposé une résistance violente aux forces de l’ordre, mobilisés pour les empêcher de franchir la clôture, comme le montrent les images (photos et vidéos) qui circulent sur la toile et les réseaux sociaux depuis vendredi dernier.