Le dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives reprendra la semaine prochaine. Les syndicats ont répondu à la convocation qui leur a été adressée, mardi 9 juin, par le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Ce dernier a inscrit à l’ordre du jour un seul point: la réforme des régimes de retraite. Cependant, le point nodal sur lequel ont buté les précédents rounds de négociations, à savoir la hausse des salaires, semble avoir été renvoyé aux calendes grecques. Et c’est ce qui fait sortir les patrons des syndicats de leurs gonds.
Dans une déclaration à Le360, Noubir Amaoui, secrétaire général de la CDT (Confédération démocratique du travail), se montre pessimiste. «Nous désespérons quant à l’issue du dialogue social compte tenu de l’indifférence du gouvernement par rapport à nos doléances. Le dialogue social est voué à l’échec».
Amaoui ne mâche pas ses mots à l’égard du gouvernement Benkirane. Faisant le parallèle avec celui de Driss Jettou, il estime que l’actuel exécutif «vaut zéro» comparativement à celui de Jettou. «Au moins, dit-il, ce dernier nous écoutait à cœur ouvert et discutait avec un esprit d’ouverture». Le SG de la CDT affirme que le dialogue social est «voué à l’échec». En cause, la non-satisfaction des principales revendications des syndicats dont celle de la hausse des salaires.
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