Comme attendu, la validation de cette réélection par le Comité central -composé de 436 membres nouvellement élus- n’a été qu’une simple formalité, car avant même le début de ce 11ème congrès, Nabil Banabdallah avait déjà obtenu les faveurs des pronostics. Interrogés par Le360, de nombreux «camarades» ont expliqué que Benabdallah a bénéficié d’une voie balisée en raison notamment de l’absence d’une candidature concurrente potentielle, de sa riche et inégalée expérience politique et de la confiance et du respect dont il jouit unanimement au sein de l’ancien parti communiste.
Il faut souligner que le mode de scrutin utilisé pour la réélection de Nabil Benabdallah a été le vote électronique. Les 436 membres du Comité central ont été invités à cocher, sur des ordinateurs placés dans des isoloirs, le nom de la seule et unique candidature en lice, celle de Nabil Benabdallah. Pour résumer en une seule phrase cette réélection, les «camarades» l’ont comparée au choix d'une équipe «qu’il ne faut pas changer quant elle gagne».
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Après ce 11ème congrès, le nouveau Comité central va s’atteler dans les prochains jours à élire les nouveaux membres du bureau politique du PPS. Il faut noter par ailleurs que les congressistes ont renouvelé leur confiance à Ismaël Alaoui pour diriger le Conseil de la présidence (les sages) et introduit quelques changements partiels dans les statuts et règlements du parti. Deux d’entre eux en particulier autorisent l’adhésion de nouveaux «camarades» en dehors de la sphère du parti et l’élargissement de la digitalisation comme un important outil de militantisme et de propagande.