Ce rapport est soumis en prévision de l’examen de la question du Sahara marocain durant le mois d’octobre courant, et l’adoption d’une résolution prorogeant le mandat de la Minurso, pour lequel Guterres a recommandé une durée d’une année.
Ce rapport se distingue par une mise en valeur des acquis diplomatiques du Royaume au Sahara marocain durant l’année écoulée. Dans ce cadre, le secrétaire général de l’ONU a mis en avant les inaugurations historiques des Consulats généraux par 16 pays, dans les villes de Laâyoune et de Dakhla.
Antonio Guterres a souligné, à cet effet, que «[le] Bahreïn, [le] Burkina Faso, Eswatini, [la] Guinée équatoriale, [la] Guinée Bissau, Haïti, [la] Jordanie, [la] Libye, [le] Malawi, [le] Sénégal, [la] Sierra Leone, [le] Suriname, les Émirats Arabes Unis et la Zambie ont annoncé leur intention d'inaugurer ou ont ouvert des Consulats généraux au Sahara».
Ces représentations diplomatiques viennent ainsi s'ajouter aux dix consulats de pays africains, du monde arabe, des îles Caraïbes et autres, ouverts dans les villes de Laâyoune et de Dakhla, pour un total de 26 représentations diplomatiques depuis décembre 2019, ce qui illustre la reconnaissance internationale et diplomatique de la marocanité du Sahara, a expliqué Antonio Guterres.
Le secrétaire général de l'ONU a, de plus, fait état de la proclamation historique, le 10 décembre 2020, par les Etats-Unis, de leur reconnaissance de la souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara.
Antonio Guterres a ainsi notamment indiqué que «les Etats-Unis ont reconnu la souveraineté marocaine sur l'ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirmé leur soutien à la proposition d'autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc, comme seule base d'une solution juste et durable à ce conflit». Il a également informé qu'à la date du 29 décembre 2020, les Etats-Unis ont inauguré un consulat virtuel au Sahara.
Par ailleurs, Antonio Guterres a mis l’accent sur l’essor économique et infrastructurel qui a actuellement cours au Sahara marocain, ainsi que sur la poursuite des investissements du Maroc dans ses Provinces du Sud.
Le Secrétaire général des Nations Unies a, à. cet égard, informé que «le 30 avril, les autorités marocaines ont annoncé le gagnant de l’offre pour la construction du port atlantique de Dakhla et que sa construction est en cours».
A titre de rappel, ce nouveau port en eaux profondes, est l'un des plus grands chantiers encore jamais lancés au Maroc, avec un budget de 12,4 milliards de dirhams. Sa construction permettra de dynamiser l'activité économique dans les Provinces du Sud.
De même, Antonio Guterres a indiqué aux membres du Conseil de sécurité la poursuite des «travaux de construction d'une autoroute reliant Tiznit à Dakhla».
Des chantiers de grande envergure que plusieurs pays arabes ont pu constater, lors de leur visite sur le terrain, en juin dernier. En effet, comme en atteste le secrétaire général de l'ONU dans son rapport, «des délégations diplomatiques de Jordanie, d'Oman, d'Arabie saoudite et du Yémen » se sont rendues, les 24 et 26 juin 2021, à Dakhla et Laâyoune, afin d'«explorer les opportunités d'investissement au Sahara».
Il s'agit là de la quatrième année consécutive et de la sixième fois que le secrétaire général des Nations Unies se réfère aux investissements marocains qui ont actuellement cours au Sahara.
Le chef de l’ONU avait consacré plusieurs paragraphes dans ses rapports de 2016, 2018, 2019 et 2020, au développement socio-économique et aux investissements du Maroc dans son Sahara, dont, selon ces mêmes rapports, «les populations locales sont les principales bénéficiaires».